Vous savez, parfois ce n’est pas simple d’écrire. Ce n’est pas simple pour moi en ce moment d’écrire. Je suis un homme à la fois complexe et dramatiquement simple. J’aimerais respirer la vie, mais je sais bien que jamais je ne pourrais l’aprécier avec simplicité. Trop complexe, trop attentiste à la vie. J’attends de cette vie d’être au-delà du monde, du temps et des gens, mais je ne serais jamais autre que ce que je suis. Un homme simple, un simple homme. Alors me voilà, assis sur mon canapé, contemplant mon nouveau lieu de vie emplit de carton et de fouilli, contemplant cette soirée que j’ai passé devant un film nièvre racontant cette histoire si commune d’une femme futile tombant amoureuse d’un rockeur gentil qui ne la regarde pas puis la regarde. Etrange comme cette histoire me détent. Un happy end, la fin heureuse, celle que je sohaite, celle que je rêve… Moi, la princesse mièvre ^^ j’attends mon prince charmant(e) qui pour moi est foi, pour moi est vie, pour moi est choix. Je ne m’en détourne pas. Je suis un homme simple. Un homme qui a peur de l’avenir, un homme qui à peur de ne jamais connaître la simplicité d’un amour épanouï et nourrit de proximité. Aujourd’hui, comme presque tous les jours, j’ai eu cette pulsion. Celle de prendre ma voiture, faire le plein, et partir te chercher, te sortir de ce monde, de cette bulle qui te cache le monde réel, celui que je ne vois pas complétement, mais que je devine derrière la membrane, beau et simple… Un peu comme je veux être, même si je suis condamné à être complexe, solitaire, tordu, insatisfait et obsédé par mes démons. Je t’espère chaque battement.
— Eleken,
Une soirée comme toutes où pour une fois je mes moins de fables autour de ma vie