Je ne lui ai rien demandé moi, je ne leur demande jamais rien d’ailleurs, juste coucher, une fois... ou plus si affinités. Mais cette mante religieuse, avec son amour vampirique, elle me suce, elle me dévore. Si elle n’avait pas décidé de m’aimer malgré moi, je ne serais pas en train de rouler sur cette route de campagne cafardeuse. Je hais la nature. Elle me dit qu’elle ne peut pas vivre sans moi, mais moi je vis très bien sans elle et je n’ai besoin de personne pour être heureux ! Vite, le rétro, j’entends une voiture ! Ah non, juste un tracteur qui retourne son champ puant.
Elle ne comprend pas le mot Fin, la cinglée ! Fin, point barre ! Pourtant tout avait bien commencé… Sa poitrine un peu lourde, juste comme je les aime, que je pétrissais consciencieusement et il y avait du boulot… Je pétrissais, pétrissais... un geste professionnel que je ne peux pas m’empêcher de reproduire quand je sors du boulot, il faut que je pétrisse encore et toujours, le goût du travail bien fait quoi… ça me perdra ! Et puis ses deux petits tatouages miraculeux posés sur sa fesse droite que je n’avais pas encore réussis à déchiffrer…et à cause de son amour hystérique je n’y arriverai pas…je n’y arriverai pas. Elle va m’enlever ce plaisir, cette névrosée, et pourtant je touchais au but... je touchais au but...JE TOUCHAIS AU BU U U U UT… !
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