D'abord, des chiffres. Millénium, c'est 1938 pages soit près de 500 g le bouquin (bonjour la tendinite au poignet quand on le lit allongé), quelques 80 personnages principaux ou récurrents et, en ce qui me concerne, près de quatre mois de lecture.
Ajoutez à ça un buzz incroyable dû en partie à la mort soudaine de l'auteur sitôt son manuscrit remis à l'éditeur et des millions de lecteurs.
C'est aussi un style assez plat avec de longs tunnels chiants et des enfilades de noms propres suédois qui donnent parfois l'impression de lire le catalogue IKEA.
Et pourtant on les lit, ces 1938 pages parce que, même si c'est parfois long à la détente, quand ça part, ça part fort et, dans le second volume notamment, ça ne s'arrête pas. Les coups de théâtre succèdent aux coups de théâtre au centre desquels se démène une héroïne aussi étrange qu'attachante. La fin est tellement palpitante que je me suis surprise à freiner mon rythme de lecture pour faire durer le plaisir.
Donc, si vous ne devez lire qu'un volume, lisez le deuxième. Le problème, c'est que le premier narre la rencontre des deux personnages principaux en donnant quelques clés sur leur background et que le troisième conclut l'histoire qui s'est développée dans le deuxième. Donc, foutus. Il va falloir tout lire.
Par contre, un conseil, évitez de lire le résumé sur la quatrième de couverture. C'est beaucoup trop détaillé (comme certaines critiques ciné) et ça gâche le plaisir.
Ah, sinon j'ai un scoop. Au ciné, Mikaël Blomkvist ressemblera à ça :
Pas mal, non ?
Edit : Et Lisbeth ? me demande Madeline. Eh bien, la voilà :
Très jolie, mais pas assez "gamine" à mon goût.