Un ensemble de bijoux coordonnés s’appelle une parure.
Un bijou est également un témoin de vie. Il s’offre lors d’un événement marquant et portera toujours le souvenir de cet événement. Il s’agit alors d’un bijou symbole, souvent réalisé en métaux et pierres précieuses pour sacraliser l’importance de l’événement.
D’autres bijoux sont arborés uniquement pour l’ostentation et s’apparentent alors à des accessoires de la tenue vestimentaire. Il s’agit d’accessoires de mode. Ils sont souvent en métaux plus communs.
L’usage d’ornements afin d’accessoiriser la tenue est un usage aussi ancien que le vêtement. Les ornements se sont sophistiqués en terme de matières et de techniques de fixation au point de devenir des bijoux au fur et à mesure des avancées technologiques.
Les premiers bijoux identifiés sont des coquillages percés retrouvées à Skuhl en Israël datant de près de 100 000 ans. D’autres coquillages du même type ont été retrouvé au Marox et en Afrique du sud.
Les parures étaient en os ou en dents d’animaux, puis en pierre et en ambre.
Les celtes seront le premier peuple à être réputé pour la qualité de leurs parures et de leur bijoux.
La mode des bijoux est restée relativement immuable pendant de nombreux siècles et réservée à certains usages codifiés. Ainsi avant la Première Guerre mondiale, en France, les bijoux et parures étaient ornés de pierres soigneusement choisies en fonction du rang de qui devait les porter. La révolution industrielle et l’apparition de la production en série ont permis de rendre accessibles des produits autrefois considérés comme luxueux.
La Première Guerre mondiale est un tournant dans l’histoire du bijou car l’or est donné aux gouvernements pour participer à l’effort de guerre et les artisans sont mobilisés ou reconvertis dans l’industrie des armes. Les bijoux d’alors sont dans des métaux simples (fer, cuivre, aluminium) et prennent un signifiant plus grand du fait des séparations définitives ou non dûes à l’époque.
Le choc de cette guerre et le nouveau rôle social des femmes dans ce contexte influent sur la mode en général et la conception des bijoux, qui deviennent plus stylisés sous l’impulsion de la mode Art déco. L’essor des nouveaux matériaux (bakélite, maillechort) et le retour de plus anciens (marcassite, étain) redonnent un nouvel élan où les faux bijoux ne sont plus des tentatives d’imitation mais bien des bijoux à part entière avec des formes et des couleurs propres.
La Seconde Guerre mondiale paralyse de nouveau l’industrie du bijou. Les bijoux simples réapparaissent ; des bijoux patriotiques, aux emblèmes des régiments ou des unités des soldats, sont même fabriqués.
Après la guerre, le niveau de vie s’améliore doucement avec le plein emploi et l’augmentation des salaires, et les bijoux reprennent leur place dans la vie quotidienne.
Depuis les années 1950, on peut distinguer clairement trois grands secteurs :
- la joaillerie, qui fabrique des pièces uniques ou en série limitée dans des matériaux prestigieux ;
- la bijouterie fantaisie, qui produit des pièces en série en profitant des nouveaux matériaux comme le plastique ;
- la bijouterie artisanale, qui fabrique des pièces uniques ou en série limitée.(source: Wikipédia)