Magazine Journal intime

Noirte c'est Noirte!

Publié le 07 décembre 2008 par Lephauste

- Lors même que j'avais Miette au bout de la bi..

- Noirte je vous en supplie, pour la dernière fois, ne brodez pas pendant vos conférences de press ... On se gausse mon ami, on rit dans les rédactions, les militants s'inquiètent, les sondages vous donnent pour battu à l'héréditaire succession, le château tombe en ruines et vos gens dont les gages ne sont pas payés depuis la faillite frauduleuse de la banque crosniaque d'investissements, parlent d'aller se louer pour l'organisation des exploits collectifs du Téléthon (Le téléthon c'est le jour où la télé sort le thon mais pas l'ouvre boites.).

- Agaceries que vous me faites monsieur mon conseiller à l'image de marque ! Que voulez vous donc que je leur raconte ? Que fort d'une armée sur-équipée et en bon ordre de marche nous avons mes potes et moi libéré le Tibet, rendu la Palestine aux Anglais, réussis à déjouer un complot d'abrutis, fait rendre gorge à l'infâme Mamadou Nedjad, détruit à peu près tout ce que d'autre nous pressent de reconstruire à l'aide de leurs fonds sans fin. Je veux bien, allez ! Mais quand je dis à brûle-pourpoint, pour dégeler un peu la crise, que j'avais miette au bout de la B... je vous prie de croire que ...

- Noirte ? Craignez vous l'attentat ? Pas celui à la pudeur, celui-là vous le déjouez, parfois un peu de traviole en sortie de virage en épingle à cheveux mais force nous est de constater que vous transgressez tout assez discrètement.

- L'attentat vous dites ? On me menace ? Miette, ma bonne amie tirons moins voulez-vous ? il parait que l'on me poiçonnerait bien le ticson. Que faut-il donc dire alors, pour avoir la paix ?

- Tenez, euh c'est écrit en phonétique slam/SMS, c'est pour l'apréhension sémiologique de la sémantique des masses. N'en faites pas des tas, restez sobre, percutant, compassé, enflammez seulement si vous êtes sûr de détenir tout le stock d'allumettes, amenez les à vous, tremblants, vindicatifs, haineux, désespérés, volontaires. Oh oui Noirte ! Il nous faut des volontaires ! Allez !

- Mes chers compatriotes, en ces heures sombres de crise que nous traversons le front haut et le bénouse un peu aux chevilles, il était de mon devoir de vous informer que j'ai dû procéder à l'ouverture du centre Lefour de Val de Maubeuge sur Meizieux, le Dimanche inclus sur décision du comité de lutte contre les exclus. En conséquence de quoi je devrais dans les jours qui viennent me rendre à Malte afin d'y signer l'acte de rédition de l'armée nationale. Je fais don de ma personne à Miette et si il reste un ferry pour l'ile d'Elbe, j'ouvre un gîte d'étape, je l'appelle "Les cent Jours" et tous les cent jours j'ouvre aux habitués. Mes chers compatriotes je suis dans la peine avec vous, vous familles ouvrières qui n'avez pas évolué au rythme du PMU ! Vous petites personnes qui serviez quoi qu'il advienne. Que la guerre intervienne, pour peu qu'elle ait épargné en vous l'outil de production, ses mandants vous réembauchaient, mais au même tarot hein ? Les temps sont durs pour tous. Vous serviez vous qui servez encore mais le cul bien calé dans le canapé profond. Vous qui ne lisez que les listes de chiffres des gagnants de la loteries, je ne vous abandonne pas. mais quand même, ceux qui peuvent taillent et ceux qui peuvent pas font des enfants. Pour le jour où c'est le cas que le vent tourne.

Tenons bon jusqu'à Noël ! Tentons même le premier de l'an !


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