Retour tranquille
Publié le 08 décembre 2008 par Nathalie Seguenot
Par un beau dimanche de décembre. Train-train et quotidien. Point. Un beau et joli week-end en fait. Tout en rires, retrouvailles et jeux d’enfants.
Tout à commencé jeudi. De bon matin. 4 heures. Quand le réveil a sonné, je suis restée collée oreiller. Puis il a fallu faire vite et rejoindre la gare par une pluie fin du monde. Embarcation Arche TGV. Au chaud jusqu’à Paris. Mon z’homme de son côté pour travail. Ma puce et moi direction les grands magasins. Quand j’étais petite, j’admirais ces vitrines colorées. Elle a fait de même. Entre flamands roses, princesses à l’envers, lapins fous et ours en peluche qui bougent, elle a sourit de plaisir.
Puis nous sommes parties à la recherche du grand sapin. Au centre, il est bien là, il trône. Direction le cinquième étage et ses jouets. Féérie de Noël pour ses yeux d’enfant. Etincelants. Une joie de maman. Retour métro main dans la main. Des souvenirs plein la tête. Au resto, tout est raconté à papa. Les yeux brillent.
Re-TGV. Direction Lyon. Puis TER jusqu’à Voiron. Retards interminables pour cause d’arbre sur les rails. Patience à bout mais la puce tient le coup.
20 heures. Rosy.
Joie immense. Amie de toujours. Ce fut l’absence. La presqu’abstinence pour ne pas souffrir. Peu de contacts, inhabituelle transe. Après trois longues années de ce manque, je la revois enfin. Là, sur le quai. Dans la nuit et le froid, petit bout de femme à la peau caramel. Elle de là-bas. Réunion, île ensoleillée. Les mots jaillissent comme des coups de tendresse. On est heureuses de se retrouver.
Le cocon chaud de sa maison nous accueille trois jours durant. Entre rires, confessions, colombo et apéro, les enfants jouent. La maison s’agite avec un plaisir évident.
Hier… Retour en arrière. Sans passer par la case Paris. Envie de revenir. Bientôt.
Je ne laisserai pas trois autres années nous séparer.