Magazine Journal intime

Entre ses mains

Publié le 11 décembre 2008 par Anaïs Valente

dvdpost
Voilà encore un film que j'avais envie de voir au ciné, puis, faute de temps, d'amis disponibles, d'envie, je sais plus, je ne l'ai pas vu.  Donc je l'ai emprunté chez DVDpost.

Passque voir Benoît Poelvoorde, notre acteur namurois à nous rien qu'à nous, qui habituellement se fait plus remarquer dans ses rôles comiques (ou ses accidents de voiture, mais qu'importe), en tueur en série... c'est tout de même quelque chose d'exceptionnel.

Et puis j'adooore Isabelle Carré, qui sait tout jouer.  Tout.  Enfin je trouve.

Que vous dire de ce film ?  Ben rien.  Il faut le voir.  Ce n'est pas un thriller lourd, genre film d'auteur soporifique.  Ce n'est pas un thriller haletant, genre courses poursuites incessantes.  C'est un bon thriller.  Un très bon.  L'ambiance n'est même pas glauque.  Enfin pas tout le temps.  Passque c'est la vie normale.  Une vie normale dans laquelle surgit un personnage anormal, qui chamboule tout, définitivement.  Avec un point de non retour.

J'ai adoré, et Poelvoorde y est incroyable.  Je n'aimerais pas le croiser dans ma rue, tiens, tout bien réfléchi.

En bonus, quelques images de la lionne du film (belle, mais belle) et le making of d'une scène de crime, passionnant, où l'on découvre la complexité d'une scène de quelques secondes à peine.  Et puis les commentaires de la réalisatrice et d'Isabelle Carré, passionnants, qui confirme la difficulté que fut ce rôle pour Benoît Poelvoorde.  Je lui tire mon chapeau.

Pour changer de sujet (film) tout en restant dans le sujet (tueurs en série), il semble que je fasse une fixette sur ces derniers actuellement - enfin depuis une vingtaine d'années (je préférerais faire une fixette sur les films, mais soit, c'est mon destin).  J'en parlais récemment sur MSN à quelqu'un que je devais rencontrer pour la première fois et que j'accusais d'en être un (pour rire hein, pour rire, juste pour rire, quoique...).  Il m'a alors répondu que si tel était le cas, je serais sa première victime potentielle.  Vous le savez tous, dans les films, la première victime n'est jamais sauvée.  Jamais.  JAMAIS.  C'est pour la seconde victime, voire la troisième, que le flic héroïque surgit. 

Ensuite, le hasard hasardeux a fait que nous avons réalisé que nous avions une connaissance commune.  Enfin une connaissance à lui seulement.  Passque moi je la connais juste passqu'elle a le même prénom et le même nom que moi, qu'on a été dans la même école elle et moi, et qu'on la recherche partout : on me contacte sur facebook, on me téléphone pour lui parler, on la recherche dans ma ville, on note mes achats sur SA carte de fidélité.  Bref, c'est mon homonyme.  (ça va vous suivez ?)  Le hasard hasardeux m'a fait réaliser que cet homme était peut-être un tueur en série, mais uniquement de personnes portant mon nom et mon prénom (qui a dit qu'il fallait m'envoyer un psy d'urgence, que je lui envoie un tueur en série illico).  Mais là aussi, le problème reste entier, passque ni moi ni elle n'avons encore été dépecées, étranglées, empoisonnées ou tranchagedegorgées.  Donc je serais la première.  Donc celle qu'est pas sauvée.

Alors, quand je lui (au tueur en série potentiel) ai parlé de ce film, qui expliquait peut-être mon obsession récente pour les tueurs en série, il m'a répondu « c'est sans doute passque c'est arrivé près de chez toi » (comprendront ceusses qui connaissent Poelvoorde et sa filmographie, pour les autres, tant pis).  Tueur en série, peut-être.  Mais humoriste, c'est indéniable. 

Question du jour : rencontrer ou pas rencontrer ce tueur en série potentiel ?

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