Vous avez été nombreux hier, parmi les “français de France” à réagir à mon billet en disant que vous la neige, vous trouviez ça sympa, mais surtout chez les autres.
Et ça m’a fait réaliser que moi je trouverais ça bien triste un hiver sans neige.
Parce que bien sûr il y a la neige qui devient noire à force de pollution, les pieds dans l’eau glacée quand on traverse la route, ces chutes sur les trottoirs gelés qui laissent de beaux bleus aux fesses… il y a tous ces désagréments hivernaux dont je vous ai sûrement déjà parlé et dont je me plaindrai sûrement à nouveau.
Et puis il y a des matins comme ce matin. J’ai découvert ma rue enfouie sous un épais manteau immaculé , les arbres lourds de neige et de glace et j’ai oublié tout le reste.
Je me suis cru, le temps d’un trajet, dans un pays merveilleux, la neige crissait sous mes pas et c’était à peu près le seul bruit que j’entendais.
Ce matin, je n’aurais échangé ma place pour rien au monde.
Et c’est exactement pour ces matins là que j’aime mes hivers.