Lost In Translation

Le soir, je regarde ce jour maudit où je suis partis. Je ne croyais pas mourir ainsi, les yeux perdu dans les destins de l’agonie. Il ne se passe pas une seconde sans que j’ai mal de cette distance, sans que je ne souffre de cette violence que je ressens, ce besoin de te sentir, de te tenir, de vivre à tes côtés. Alors même maintenant que mes yeux sont embrumés de larmes, que mon cœur s’affole, cri son amour pour toi, la douleur n’a de cesse que de m’étouffer. Je croyais faire le bon choix. A l’instant où je t’ai perdu de vue, j’ai su que je me trompais, j’ai su que je commettais la plus grande erreur de ce qu’aller devenir ma vie. Un désert sans toi, un monde où je n’ai plus d’envie. J’ai mal et la nuit je vois cet instant. Une porte qui se ferme, un train qui démarre. Un instant si anodin dans la vie des autres, dans leur existence. Dans la notre, c’était tout, c’était l’enfer, l’agonie et le supplice. Perdu dans le noir tel un enfant, je regarde la lumière que tu m’apportes… Et je souhaite de tout mon cœur que le temps recommence, que je te retrouve, que tu me rejoigne, qu’ici nous façonnions notre vie, notre existence, notre famille.

Ca y est, je me calme un peu, le moment du désespoir ne passe pas, je le cache, je retourne au néant, je retourne à l’attente. J’ai de l’espoir, j’ai de l’envie. Je veux te voir, je veux te sentir. Je te veux près de moi. Pourquoi la vie est si difficile ? Pourquoi est-ce si dur d’exister ? Je n’aurais jamais la réponse à cette question. Mais j’ai le souhait que demain m’apporte le réconfort, ma tête au creux de ton cou, que demain cette question n’est plus aucune importance. Qu’enfin, nous ne soyons plus séparé, de deux vers un…

Unis.

— Eleken,
Pourquoi je regarde Lost in translation moi ?
Ca me fait pleurer à chaque fois…