Et voilà, j’ai mis un point final à mon troisième roman, seulement tout reste à faire, eh oui !
Déjà vous parler un peu de ce que représente la fin d’une telle aventure, en premier lieu, outre la satisfaction d’avoir écrit le dernier mot, la tristesse aussi de le voir achever. Depuis juin je n’avais pas pu vraiment me consacrer à mon roman, trop de choses à côté, et sans disponibilité impossible de s’y mettre, et puis tout au fond de moi aussi ce besoin de ralentir l’échéance du point final. Je vis avec mes personnages un long moment, je les aime, même les moins sympathiques, car sinon comment les rendre crédibles vis-à-vis du lecteur ? Je suis toujours étonnée de ressentir autant d’affection pour eux, mais c’est ainsi. Ils m’appartiennent le temps de l’écriture et ils sont tout le temps présents en moi. J’ai conscience parfois d’être absente, d’être là sans y être et j’imagine que pour mon entourage ce n’est pas toujours simple à vivre, mais ils l’acceptent et je les remercie de respecter mes rêveries…
Alors comme je l’écrivais, tout reste à faire, car maintenant commence le long travail de relecture et réécriture. Tant que cela ne coule pas, je reste dessus. Je suis capable de me pencher des heures entières sur un même paragraphe parce que je ne suis pas satisfaite du résultat. Parfois une phrase me trotte dans la tête, je cherche le mot qui lui donnera une nouvelle dimension. Finalement ce travail là, plus technique que l’écriture par elle-même, me permet de me détacher doucement de mes personnages de fiction.
Une fois cette étape terminée il me restera à le proposer à mon éditrice et alors commencera l’attente… L’acceptera t-elle ? Je jugera t-elle bon pour l’édition ? Car rien n’est jamais acquis, et même si c’est un 3ème roman, j’appréhende tout autant le verdict…
Après je vais laisser passer un peu de temps, j’aime bien aussi cet entre deux, une aventure de terminer et un peu de liberté à mon esprit avant d’entamer un nouveau projet, c’est important ce temps de vide pour repartir de plus belle…