Ça me va…
Il est vrai que parfois l’exercice peut paraitre rébarbatif.
Surtout si comme moi on dispose d’un cerveau capable de régurgiter correctement
quelques trucs, certes, mais qui nécessite qu’on lui laisse le temps de
mouliner et de faire un minimum de tri.
En matière
de chaine, il arrive que la lecture des questions déclenche à elle seule un
ralentissement perceptible de mon métabolisme, genre bug, et que dans la foulée
s’échappe de ma lèvre inférieure devenue molle, un filet de liquide salivaire
translucide dont la destination est manifestement située entre la touche AltGr
et la barre d’espace .
Bon.
Si vous en êtes là vous aussi, laissez tomber… Faites comme si vous n’aviez pas
été tagué, et hop...
Vous passerez pour un blogueur mal embouché, mais vous éviterez de vous
blairautiser misérablement en répondant à l’ouest des questions ou en déballant
une brouette de conneries.
Non mais là, pour le coup, ça me va…
L’excellentissime Nicolas, dont
les humeurs de vache alimentent avec bonheur mon lecteur de flux RSS,
m’a pistonné pour faire suivre ce questionnaire qui, en plus d’être à la
portée de mes neurones quelque peu loukoumisés par une semaine de travail bien
remplie, présente l’avantage de nous permettre à tous d’un peu mieux nous
connaitre.
Rien que pour ça, qu’il soit remercié de son tag.
Je me dois donc de te rancarder, cher lecteur, sur mes affinités concernant les
dossiers suivants :
Cinéma. Lectures. Géographie. Mathématiques. Cuisine
Cinéma :
Y’en a pour tous les gouts… Aucun problème pour passer du regard de salmonidé
de Steven Seagal au coccis hallucinogène de Monica
Bellushi.
Plus bon public que moi tu meurs !
Dans une soirée normale, je suis capable de me commencer à La liste de
schindler et de me finir au Jacky Chan de série Z,
sans pour autant me préoccuper de ma santé mentale.
Une tendresse particulière pour certains films cultissimes comme Les
Tontons flingueurs qui continuent, malgré quelques dizaines de
visionnages, de provoquer les mêmes incontinences urinaires à chaque
rediffusion.
Et une véritable admiration pour un réalisateur diaboliquement talentueux :
Ridley Scott (Alien, Blade Runner, Gladiator, La chute
du faucon noir etc…)
Un maitre…
Lectures :
Déjà, faudrait que j’ai le temps. Je sais, c’est loin d’être une excuse
valable.
On peut toujours trouver le temps de lire me dira-t-on avec justesse et une
pointe d’agacement à peine dissimulée.
Oui, et ben moi j’ai pas le temps quand même…
A part en vacances, ou huilé protection 15 et vautré sur ma serviette pleine de
sable, je suis capable de dévorer bouquin sur bouquin. Mais dans l’année, c’est
niet.
Alors j’ai trouvé la solution : je lis avec mes
oreilles.
"Bon, ça y est, l’autre il a fumé un bouquet garni roulé dans du sopalin,
et ça commence à fuir par tous les trous...".
Meuu non !
Je me gave à longueur d’année d’audio-books que mon baladeur mp3 me restitue en
travaillant, quand la nature de mon boulot le permet évidemment.
Pas mal de polars un peu ésotériques style Grangé, mais aussi
du Musso, du Lévy, du
Houellebecq, du Werber, ou encore
Camus ou Barjavel.
Je sais, ce n’est pas vraiment "lire", mais c’est une bonne alternative. Et ça
permet de continuer de se culturis.., cultivifi.., … d’apprender quoi.
Géographie :
Au BEPC j’avais pris ça comme matière au lieu d’"histoire". Ce
qui avait fait marrer bêtement mon prof d’histoire/géo qui connaissait mieux
que quiconque la profondeur sousmarinesque de mon niveau géographistique (?),
rires qui ont inauguré mes premières vexations de pré-adulte boutonneux.
Berger qu’il s’appelait ce con, que même 35 ans après je lui
crèverai bien les pneus…
Difficile de lui donner tort pourtant, quand je vois qu’aujourd’hui, sans un
GPS avec les dernières mises jour, je suis capable de faire un crochet par le
Puy de Dôme pour aller à Perpignan.
Mais sinon je dispose de connaissances générales tout à fait acceptables. Pas
besoin d’être BAC + 8 pour savoir que le Mississippi prend sa
source en Norvège pour se jeter dans la mer
Egée, et que Lima est la capitale de
l’Ouzbékistan.
J’ai un minimum de cultivité quand même.
Mathématiques :
Une buse, une quiche, un âne lobotomisé, un chapon trisomique, un blond…
Vous pouvez entourer indifféremment chacune de ces définitions, vous
avez bon.
Je suis le jéroboam de la nullitude, l’obélisque de l’incompétence en math
!
Et quand je parle de math, je suis déjà présomptueux. Un simple exercice de
calcul à la portée de n’importe quel enfant de martien arrivé hier par la
dernière météorite, déclenche chez moi un début de panique accompagné de
spasmes nerveux, qui ne cesseront qu’à la vision d'une calculette en état de
marche
Non, sans rire, ne me confiez jamais un job de caissier. Ou alors venez pas
vous plaindre…
Cuisine :
Là ou je suis le plus fort en cuisine, c’est pour manger.
Et à mon grand désespoir j’ai un faible pour les bons vieux plats
traditionnels. Du genre qui n’en n’ont rien à secouer des recommandations
nutritionnelles de Mme Bachelot, voyez ?
Cassoulet, bœuf bourguignon, poulet aux morilles, fondue, andouillette...
Mon problème, c’est que chaque fourchette de tartiflette par exemple, se
traduit par l’apparition instantanée d’une protubérance disgracieuse et de
volume équivalent à la périphérie de mon nombril.
Étrange phénomène qui, au fil du temps, a tendance à faire passer mon abdomen
du rang de tablette de chocolat à celui de mousse.
Mais j’ai une autre gourmandise : les huitres.
Quand je mets le nez dans une bourriche, je n’en ressort qu’en cas de guerre
mondiale ou de pénurie de pain de seigle.
Si en plus elles sont accompagnée d’un Pouilly fumé à bonne température et d’un
beurre salé à 840 % de matière grasse légèrement mou, je rentre en transe pour
une durée indéterminée.
Et si le tout se passe au bord de la mer à la criée d’un port de pêche, je ne
répond plus de rien…
Bon, voilà quoi…
En vertu du principe qu’on se dépoile pas les uns sans les autres, il est
évident que je vais m’empresser de refiler le bébé à quelques uns des copains
et copines qui me font le plaisir de passer lire de temps en temps ma modeste
prose.
"Oh putain pas moi, pas moi…", en entends-je déjà certains, partis en
courant fermer leur navigateur !
On en survit je vous jure. La preuve.
Je suis sûr que l'exxxcelllente Diatala,
si elle fait un crochet par ici, se fera un plaisir d’être un des maillons
suivants.
Je sais aussi que Jacques,
avec qui je ne suis d'accord sur rien ou presque, mais qui reste l'assidu et
indispensable contradicteur de mes propos, ne rechignera pas devant l’exercice
et se fera un plaisir de laisser de coté l’espace d’un billet, son enthousiasme
militant.
Quand à Loïc le barcelonais,
s’il a la bonne idée de passer par là, sa contribution sera aussi la bienvenue,
et connaissant son ton jubilatoire, j’en salive d’avance…
Allez, au boulot.