L’an dernier, à pareille heure, je tentais en vain de chasser la culpabilité, la tristesse, les démons, la douleur, la sensation d’un karma catastrophique qui s’acharnait sur moi depuis trop de mois déjà.
Deux phrases ont à jamais endommagé une partie de mon être. Deux phrases qui resteront toujours cruellement ancrées dans ma tête. Si c’est ce que je pense, il n’y a rien à faire.
Lorsque le fatal “si c’est ce que je pense” s’est effectivement confirmé, la deuxième phrase a achevé de me meurtrir l’âme, le coeur et l’esprit. Je ne te laisserai pas partir avec elle.
C’était terminé. Vénus ne pourrait plus illuminer mes journées. Je venais d’être foudroyée par un chagrin sans nom.
Un an que j’essaie de comprendre pourquoi. Un an que je me remémore, que je ressasse. Un an que j’en veux à la vie, à l’univers et à mon putain de karma de l’avoir rendue si malade, si chétive, si souffrante, alors qu’elle aurait pourtant dû vivre encore plusieurs années.
J’ai compris aujourd’hui que je ne digérerai jamais ce qui s’est produit. Jamais. Je venais de vivre la pire période de mon existence et voilà que Vénus m’était injustement arrachée, au terme de cette année de disgrâce. Odieux coup du sort. J’emmerde l’univers, tiens. Je lui fais un superbe doigt d’honneur version HD.
Et en plus, fallait que ce triste anniversaire tombe un lundi. Quand je vous dis que je suis damnée.