Lecteur, tu as dû le remarquer... Ou pas, d'ailleurs. Mais bon, je vais comme toujours supposer que tu es aussi décérébré que moi, parce que sinon on n'en sort pas.
"Gné ?"
Donc, disais-je, tu as dû le remarquer: le climat redevient vivable à la télévision, à la rassurante perspective de la fin de la Carac. On est tous hyper soulagés, en fait. Car oui, la Carac, ça se termine ce soir. Je constate avec une petite pointe de frayeur que j'ai détecté assez tôt les candidats qui feraient parler d'eux cette année, et que j'ai même eu le nez de citer les quatre demi-finalistes en cinq essais. Wahou, j'ai envie de dire. Comme quoi, c'est bien l'aspect "télé-réalité" qui a prédominé cette année.
Bon, et pis sinon bah j'ai rien à dire sur le programme, cette année, vu que j'ai suivi de loin, en fin de compte, ne m'attardant que sur environ un praïme sur deux (ce qui est déjà la teu-hon, tu me diras, mais bon, je fais ce que je veux de mes vendredis soirs no life, j'te f'rais dire)...
Je rejoins quand même POC dans sa conviction qu'Alice a de grandes chances de l'emporter, bénéficiant de la jurisprudence Magalie Vaé (ou "J'ai un talent contestable et j'ai été nominée 97 fois, mais le public m'a adoptée en votant pour moi à chaque fois, et en plus mon adversaire est un mec lisse et fadasse") ET de la jurisprudence Elodie Frégé (ou "Je suis jolie, je vendrai plus de disques que cette espèce de premier de la classe tout lisse, la prod' arrêtera donc les votes à 23h44 au lieu de 23h43 pour que je l'emporte avec 50,2% des voix").
Mais bon, comme d'hab', les votantes de 8 ans et demi peuvent nous surprendre, c'est tout le suspense de la démocratie.
Pendant ce temps, à Vera Cruz, je passerai la soirée de ce soir avec mes anciens co-stagiaires, pour ce qui constituera probablement l'une de nos dernières soirées tous ensemble. En tout cas, c'est la dernière soirée "de départ" d'un stagiaire qui était présent parmi nous au moment de mon départ. Tous les autres stagiaires présents seront des petits nouveaux que je connais à peine, arrivés entretemps, mais qui ne sauraient à mes yeux représenter exactement la même chose que la fine équipe de stagiaires dite "de l'été". C'est cruel mais c'est ainsi, la nostalgie m'étreint comme si j'étais devant un best of du Club Dorothée, dis donc. Cela va donc avoir un goût de dernière fois, cette petite soirée. Bah oui, entre ceux qui vont quitter Paris et ceux qui ont autre chose à foutre désormais, c'est tout l'été 2008 auquel nous allons, une fois de plus et d'une certaine manière pour de bon, dire au revoir ce soir.
Mais bon, on dira aussi au revoir (voire adieu) à la Carac. Ce ne sera donc pas si triste.
Mouarf.