La famille suricate

Publié le 25 décembre 2008 par Anaïs Valente

Je suis allée voir un thriller à l'Eldorado.  Oui.  Et aussi un drame familial.  Et une comédie romantique.  Et une comédie tout court.

Bref un tout en un.

Animalier.

J'étais partie pour voir Australia, mais j'avais pas bien regardé mon programme, ou plutôt j'avais oublié que les roses sont roses que les programmes changent une fois par semaine.

Donc, une fois sur place, point d'Australia, que des trucs qui font peur ou qui se passent dans le futur.  Beurk.

Mon regard tombe alors sur l'affiche « La famille suricate ».  Emotion.  Sauf erreur, le suricate, c'est la petite bestiole dont j'étais tombée raide dingue dans « Le roi Lion ».  Comment ki s'appelait ?  Timon ou Pumba ?  Chais plus, mais j'en étais folle.  Aussitôt vu, aussitôt décidé : j'irai voir « La famille suricate », n'en déplaise à la vendeuse de tickets qui me regarde avec un petit sourire, amusé ou moqueur, je l'ignore, mais elle sourit, c'est indéniable.  Tant pis, j'assume ma bébé-attitude.

Je suis seule dans la salle.  C'est sympa, je trouve, de la part de ce cinéma, de m'avoir réservé une salle rien que pour moi, chuis contente.  D'un autre côté, j'aime pas être seule, dans le noir, à la merci des tueurs en série qui passeraient pas là.  D'autant que la salle est isolée des autres, c'est la salle 5, celle oùsqu'on doit descendre pour y aller et qui est tout au bout du couloir, là-bas, tremble Anaïs.

La famille suricate commence, et je bénis le ciel d'être seule, car je me surprends à pousser de petits cris d'extase devant ces animaux aussi rigolos et mignons que Timon (j'ai vérifié sur le net, Pumba c'est bien l'énorme cochon sauvage, par contre Timon est une mangouste pas un suricate, je suis hyper déçue, passque j'étais persuadée que c'en était un, ô vie cruelle).  Puis des petits cris de terreur face aux mésaventures vécues par la famille.  Puis des petits cris de bonheur en les voyant si unis, si complices, si solidaires dans l'aversité (et l'aversité prend diverses formes : un aigle, un serpent, la sécheresse, la séparation, la mort).  Puis des petits cris de joie en les voyant s'endormir debout et tomber - paf - à cause de la chaleur qui règne, en les voyant jouer ensemble.  Et enfin des petits cris d'émotion en les voyant être tendres et câlins, voire protecteurs, les uns envers les autres.

C'est bel et bien d'une famille dont il s'agit.  D'un clan.  D'une histoire.  Une histoire racontée par Guillaume Canet, ce qui ne gâche nullement le plaisir.

Voilà donc un film tout en un : reportage animalier (découvrez la vie de ces bestioles pas comme les autres), comédie (riez de les voir surveiller sans cesse leur environnement, dressés sur leurs pattes arrières), comédie romantique (émotionnez-vous lorsque la mère du clan se dresse et laisse entrevoir son ventre rebondi, avenir du clan), thriller (tremblez lorsque le serpent pénètre dans le HML familial - hé plusieurs mètres de profondeur, c'est bien un HLM - afin de se nourrir des jeunes terrorisés), drame (pleurez lorsqu'un des membres de la famille subit un sort dramatique).

Je n'ai pas vu Australia, mais j'ai passé un moment inoubliable en compagnie de Kolo et de son clan.  

Et parce que du blabla ne remplacera jamais des images, je vous invite à découvrir ce film ici.  La bande annonce et les extraits vous donneront une bonne idée de ce qui vous attend.

PS : j'ai investigué encore et encore sur le net, le suricate est une espèce de mangouste, me voilà donc pleinement heureuse, Timon est un suricate.  Ô joie.

Photo copyright Wild Bunch Distribution - Dessin copyright Disney