Magazine Journal intime

Vilaine

Publié le 25 décembre 2008 par Anaïs Valente

Séquence ciné il y a quelques jours déjà à l'Eldorado, pour ce film décrit comme un croisement entre Amélie Poulain et Tatie Danielle : Vilaine.

Avec la fille de Josiane Balasko, Marilou Berry (d'ailleurs à mon avis, ça doit la saouler grave de l'entendre décrite comme « la fille de Balasko », c'est dure d'être fille ou fils de, enfin soit).

En effet, cela commence comme un genre d'Amélie Poulain : l'héroïne est moche (contrairement à Amélie), a des rêves, a une vie relativement sordide et banale et est trop gentille.  Un jour, elle vit quelque chose de trèèèès trèèèès douloureux, et décide de devenir vilaine.  Et ce n'est pas facile.

Le début du film m'a rapidement convaincue : j'ai accroché, j'ai ri et j'ai aimé le jeu de Marilou.  Et puis le coup du chat, chuis peut-être sadique (ou biesse), mais ça m'a fait me tordre de rire sur mon fauteuil confortable.

C'est ensuite que cela s'est corsé.  Disons à la seconde moitié.  Ou au deuxième tiers.  Ou au troisième quart.  C'est complexe d'être précise, et j'ai jamais été copine avec les fractions, moi.  J'ignore comment, j'ignore si je suis la seule à avoir ressenti ça, mais j'ai trouvé que cette seconde moitié dégénérait dans l'humour lourd, l'absurde et entraînait inéluctablement le spectateur vers une fin insensée et trop loufoque pour être crédible.  Là, je ne riais plus.  Mais plus du tout.  Autant l'avouer, j'ai trouvé la seconde moiti (ou le deuxième tiers, ou le troisième quart) débile au possip', avec des grosses gaffes qui ne font rire personne (enfin si, dans la salle, y'en a de ceusses qui riaient, mais pas moi).

Dommage, car l'idée était bonne.  Un peu trop lourdement exploitée, sans doute.

vilaine



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