Ainsi va la vie

Publié le 28 décembre 2008 par Joëlle Sacré

Tout petit le radis. Tout penaud l’artichaut.
Dans un plat à hors-d’œuvre, le premier dragua le second.
Imaginez un radis promettant le paradis à un artichaut encore chaud !
Et l’artichaut de prendre cela de haut : pour qui ce radis pas cuit se prend-t-il donc ?
Le radis se vautra dès lors dans le sel, tandis que l’artichaut s’endormit dans la vinaigrette.
Tout petit le radis salé. Tout penaud l’artichaut vinaigré.
Une bouche gourmande les engloutit soudain, sans même leur laisser le choix.