Magazine Journal intime

Le goût des Belges

Publié le 28 décembre 2008 par Anaïs Valente

Puisqu'on est dans le domaine de la « gastronomie » (cf mon billet précédent), et puisque, le dimanche, c'est bien connu « on lit au lit », je vais vous parler d'un livre que je n'ai pas lu.

Passque je ne l'ai pas acheté. 

Passqu'il est trop cher.  Enfin il est cher, comme tous les livres hein, ma bonne Dame.  Faut bien payer grassement les auteurs (je parle en connaissance de cause, là).

Mais je me l'offrirais bien pour mon petit Noël s'il est encore trouvable...

« Le goût des belges » (et « le goût des belges 2 »).

Oui, bon, j'ai deux ans de retard.  Oui, bon, le premier tome semble épuisé (je veux mouriiiir).  Mais on dirait qu'ils zont sorti un coffret pour les fêtes, avec les deux livres pour 50 euros, pas cheeeeeer, faut absolument que j'investigue...  bref, je suis en retard de deux guerres thermonucléaires, mais j'ai envie de vous en parler depuis un petit temps, passqu'à défaut d'avoir acheté ces livres, je me suis offert le hors-série télémoustique « Le goût des Belges » pour la modique somme de 5 euros (ne vous ruez pas en librairie, ça fait un bail déjà qu'il prend la poussière sur ma table de salon le pauvre).

Et je n'ai pas encore eu le temps de le feuilleter.  Juste de baver sur le choco-prince de la couverture.

Alors, en direct live, là, de suite, je vais le feuilleter avec vous, ce mini goût des Belges, en attendant de m'offrir le coffret de la mort qui tue (dès demain je me rue en librairie, argh non, demain je me rue chez le gastro-entérologue, j'avais oublié, tonnerre de Brest).   

Alors...

Alors...

Alors bon, je vous épargne les recettes hein, faut pas pousser, des recettes sur ce blog, ce serait du délire.

Mais je vous livre mon top XXXXX du goût des Belges (top XXXXX car au moment où j'écris ces lignes - je vous le dis, c'est en direct live - je ne sais pas encore mon « top combien » ce sera).   L'appellation est issue du livre, le blabla qui suit est issu de mon neurone.  De mes souvenirs.  Qui rejoignent parfois ceux des auteurs, mais pas toujours...

Donc, mon top :

* Le lait concentré sucré (dans le livre ils disent condensé, mais dans mon souvenir c'est concentré).  A faire couler directement du tube au gosier.  Ou, à la rigueur, sur du pain frais.  Blanc le pain.  Ça coule dans l'assiette, qu'on lèche ensuite.  Argh.

* Le Zizi coin coin.  Aaaaaaah.  L'été, le soleil, la mer, et le Zizi coin coin.  Vu que c'est vendu en France, je n'entrerai pas dans les détails zavez qu'à goûter.  (Je vous conseille aussi le Maîtrepierre, fabriqué dans ma région et délicieusement alcoolisé).

* Le Bastogne. Un biscuit qui casse les dents.  Puis y'a sa nouvelle version, le Bastogne bicolore, encore plus goûteux, je trouve.    

* Le fromage au sel de céleri.   Moi j'adoooore les cubes de fromage.  De toute façon, à l'apéro, j'aime tout, passqu'en général je crève la dalle, alors tout y passe : fromage, boudin, scampis (mon péché mignon), cacahuètes (moins depuis qu'on peut mourir en les avalant de travers), apéricubes, saucisses TV...

* Le chipito.  Il m'a fallu être adulte pour enfin apprécier les vertus de ce chips autrefois décrié par mes soins.  Pour enfin découvrir son goût étrange, et surtout, ce qu'il laisse en bouche, entre les dents : une pâte molle.  Sans parler de ce qu'il laisse sur les doigts.  Connaissez-vous le chipito aux cacahuètes ?  Orgasmique.  Avec, bien sûr, les mêmes effets secondaires en bouche et sur les doigts.

* Les hosties.  Nan, pas celles du curé, insipides.  Mais celles colorées, doubles, farcies de poudre tellement acidulée que rien que l'écrire me fait saliver comme un escargot namurois. 

* La bi-fi.  Et surtout son « préservatif », que tout amateur se doit de sucer après dégustation.  Salace, disent les auteurs du livre... en effet, je n'avais pas vu ça comme ça, mais maintenant que j'y pense...

* Le flan au caramel.  Tout le bonheur réside dans le fait de parvenir à le maintenir entier en le démoulant, bien sûr.  Mais rien ne vaudra jamais le flan au caramel maison que me faisait ma marraine (moi, chuis une mauvaise marraine, c'est de notoriété publique, je ne fais que des spaghettis bolo - en bocal la bolo - à ma filleule, même que la dernière fois elle m'a dit que ça servait à rien d'alterner spaghettis et tagliatelles, c'était kif kif, elle était pas dupe, ingrate filleule).

* Les saucisses TV.  Mais les vraies, uniquement les vraies.  Les autres sont top croquantes, comme entourées d'une peau caoutchouteuse.

* Le liégeois.  Nan, il ne s'agit pas d'un brun ténébreux à l'accent enrhumé, mais d'une boisson hyper sucrée hyper écœurante.  J'ai bu ça toute mon adolescence, avant de passer aux sodas light, pour la ligne (enfin c'est ce qu'on dit).  Aaaaah qué souvenir.

* Le choco prince.  Incontournable.  Personnellement, je ne me contente pas du simple choco prince, ni de celui fourré à la vanille, il me faut l'intégrale : fourré choco, enrobé choco.  A prendre ou à laisser.

* Le boudin vert.  Oui, bon, je pense que je n'ai jamais goûté le vert.  Je me contente du blanc et du noir, absolument divins, même en sachant ce qu'ils contiennent.  On s'en moque hein, on n'est pas Belges pour rien.

* La frica(n)delle.  Aaaaah, celle-là, faut la goûter pour tout savoir.  Spongieuse.  Grasse.  Inimitable.  Et puis son goût dépend de la sauce qui l'accompagne.  Du gras, encore du gras.  Moi je la mange exclusivement avec mayo ou cocktail.

* La tarte au sucre.  Découverte sur le tard.  J'en ai mangé toute mon enfance, ma bonne-maman en faisait.  Mais comme elle protégeait nos dents, sa tarte contenait le moins de sucre possible.  Et était moins bonne, je l'avoue (mais je t'aime quand-même bonne-maman).  Plus tard, j'ai enfin découvert la vraie tarte au sucre, croustillante mais surtout coulante.

Mon number one ?  Y'en n'a pas, c'est un peu comme devoir déterminer son livre favori, sa comédie romantique favorite ou son blog favori : impossible.

Par contre, je vous propose en bonus mon top beurk :

* La tête pressée.  Rien que de dire ça, « tête pressée », j'ai la gerbe intégrale.

* La boule de Berlin.  C'était mon rituel du mercredi.  Bonne-maman me refilait une pièce de 20 francs (oui bon ça va hein, je sais que chuis vieille, à l'époque on avait une boule de Berlin pour 20 francs - un demi-euro pour les djeuns - maintenant pour 20 francs, on n'a plus rien, à peine le droit de faire pipi).  J'en ai tant mangé (y'en a des mercredis dans une année scolaire) que j'ai déclaré forfait après ma sixième primaire.  Et n'en ai plus jamais mangé.

Le sprit.  Je hais ce biscuit, il fait des flotteurs dégueulasses dans le café au lait tiède (prononcez tchèèèèd). (le sprit n'est pas repris dans ce hors-série, mais je me devais de vous le dire.)

* Les boulettes ou boulets.  J'adore les boulettes sauce tomate avec riz ou purée (pas avec des frites, sacrilège, les frites baignant dans la sauce y'a rien de plus répugnant, non ?).  Pourquoi mets-je les boulet(te)s dans mon top beurk, si je les adore ?  Passque j'aime que les boulettes de ma maman.  Et qu'elle ne m'en a plus proposé depuis quinze ans.  Donc, j'aime plus les boulettes. CQFD. (je pense que les boulettes ne sont pas non plus reprises dans le hors-série, mais c'est le toast à la boulette, apparemment un fromage - jamais mangé de toast à la boulette, qui m'a fait songer aux boulettes classiques).

* Les rognons.  Idem que pour les boulettes.  (Mais que fait ma maman, me direz-vous.  Des chicons au gratin).

* Les raviolis en boîte.  Quand j'étais môme et ado, j'adorais.  Passqu'y avait que ça.  Point de micro-ondes à l'époque.  N'ouvrez pas des yeux comme des soucoupes, cet engin fabuleux est apparu dans ma vie y'a 15 ans seulement, pas vous ?  Actuellement, ça me fait plutôt penser à de la bouffe pour chiens.  Les pauvres.

Après avoir lu ce condensé du goût des Belges en long et en large, je peux vous avouer que je suis morte de rire.  Les pratiques de dégustations sont à se rouler par terre.  Les détails sont savoureux.  Les exemples hilarants.  Et puis ça rappelle tant de souvenirs.  C'est d'ailleurs le but, j'imagine.  Quelle réussite.  Le pire, c'est qu'on dirait que je les ai plagiés (c'est un comble, après le billet qui précède), dans mon billet bien ancien, « rituels gustatifs ».

Je le jure devant dieu et les hommes, devant les pim's choco que je suis en train d'engloutir et devant mon hors-série goût des Belges que je n'avais lu aucun de ces livres le 13 juin 2007, jour de parution (d'ailleurs ce serait malaisé de les lire, vu que je ne les possède pas).  Juré craché promis.  D'ailleurs ma façon d'écrire n'arrive pas à la cheville des auteurs, c'est clair et net.  Ouf, sauvée par sa médiocrité, l'Anaïs.

Bon c'est clair et net (bis), me faut les deux groooos tomes, là de suite.  Y a-t-il une librairie ouverte ce dimanche titchu ?

Question à cinq francs.  Connaissez-vous tous les produits présentés ?

Question à vingt francs.  Et vous, votre péché mignon ?  Votre produit beurk beurk ?

Parlez-moi, je sens que vous en mourez d'envie...

gout_des_belges
gout des belges 2



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LES COMMENTAIRES (1)

Par Mimi
posté le 20 février à 12:40
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J'ai trouv�e m� live qui s'appelait le go�s ch'tis quelle audace!!!!

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