Palestine, taureau ensanglanté, mille fois, courant, tournant sur lui-même, blessé à mort, se vidant lentement de son sang, après sa mise concertée avant agonie en ghetto, enfermée. Palestine meurtrie, deux mille fois, frappée, damnée depuis son premier crucifié, avec ces plaies ancestrales, ces blessures actuelles, dards, couteaux et tant d’épées plantés sur son dos par tous, sans exception, Hamas, Fatah, groupuscules minuscules et aussi tous ceux qui se présentent comme ces portes drapeaux, fervents ou un peu moins, gouvernements arabes jouant la surenchère et autres parrains machiavéliques de télévisions à sensations se délectant comme des vampires de tant d’hémoglobine. Palestine terre d’exile, promise, d’oliviers, de souffrances, de larmes, de tragédies, de mur de béton et de beaucoup d’intégrisme dans tous les camps.