Il y a un an le Dakar était annulé

1H30 de perdue...
Ce fut pour moi une grande joie. Depuis des années, on assistait passivement à ces images dégueulasses d'affreux néo colonisateurs, sportifs dégoulinant de beaufitude crasse.
Un fumier des dunes avait même jeté de l'huile dans un puits sénégalais, pour gagner cinq minutes. Elle est belle la solidarité avec l'Afrique ! Le Paris Dakar incarne à lui seul tout ce que je déteste : la vitesse, le bruit, la fausse virilité, l'esprit de camaraderie suante, le mépris des cultures locales, l'argent roi, la publicité, les stars à la con, le dépassement de soi, la concurrence, l'émulation et enfin : l'outil spectaculaire marchand pour faire une mayonnaise écœurante de tous ces ingrédients. Cette année, si "les terroristes" ne les tuent pas, le ridicule s'en chargera puisque l'itinéraire est : Argentine-Chili...
Cette croisade motorisée a été tellement bien dénoncée par Marc-Edouard Nabe, mais je ne retrouve plus l'interview qu'il avait donnée à un journal mauritanien.