Magazine Journal intime

Fascination et moi

Publié le 04 janvier 2009 par Anaïs Valente

« Le dimanche on lit au lit ».

Le dilemme était grand en ce samedi premier jour des soldes.  Pas question pour moi d'aller en ville faire les magasins (ça va pas la tête).  A croire que je vieillis, moi qui n'aurais manqué ça pour rien au monde il y a quelques années à peine.  Les magasins me saoulent.  La foule me saoule (et ça rime).  Alors la foule dans les magasins, vous imaginez...

Mais ça me démangeait.  Cette folle envie de lire « Fascination ».  De tenir ce livre en mains.  De le sentir, le palper, l'humer.  De l'aimer.  La relation que l'on a avec un livre est parfois incroyable, non ?  On ne fait qu'un avec lui durant quelques heures, jours ou semaines, puis on se sépare, souvent à regret.  Mais souvent définitivement.

Bref, après avoir regardé un DVD bien triste (Into the wild), voyant le soleil me faire de l'œil par la fenêtre, la décision était prise.  Douche rapide et direction le centre-ville.

J'arrive au Club et me dirige illico vers le rayon « enfants-ado ».  Et je LE trouve immédiatement.  Fascination.  Noir, avec cette pomme si rouge.  Je le regarde, je le parcours en vitesse, histoire de voir à quoi il ressemble, je lis l'introduction, les quelques premières phrases et je sens que je vais aimer.  A ses côtés, le tome 3.  Aucune trace des tomes 2 et 4.  Malchance... ou chance, pour mon portefeuille car, me connaissant, j'aurais acheté les trois.   

Mais j'hésite.  Je le trouve un peu abîmé là et là, et plein de traces de doigts (a-t-on idée aussi de faire un livre noir brillant, qui ferait une mauvaise arme du crime vu qu'il garde toutes les empreintes digitales).  Je le redépose donc sur son présentoir, histoire de réfléchir, réfléchir, réfléchir.  Jusqu'à ce qu'arrivent deux jeunes femmes.  J'ignore pourquoi, j'ignore comment, mais je devine immédiatement qu'elles cherchent la même chose que moi.  Je me jette donc sur l'ouvrage délaissé, et le presse contre mon cœur.  Ouf ouf ouf.  J'avais raison, elles cherchent la saga.  Et ne trouvent plus rien.  J'ai échappé au pire.   Une fan qui passe par là les invite à aller chez Agora, où se trouvent plusieurs exemplaires.  Je leur indique le chemin jusque là-bas et j'entame discussion avec la fan, qui me confirme que les livres sont géniaux, encore mieux que le film.

Au moment où je me dirige vers la caisse, surgissent plusieurs adolescentes qui demandent à une vendeuse où se trouve la saga.  La vendeuse leur indique l'endroit d'où je viens, où y'a plus rien bien sûr...  Elles sortent du magasin, déçues comme tout.

Moi j'en sors avec dans mon sac le précieux premier volet de cette saga que j'aime déjà.

Je zone ensuite chez Agora et chez Papyrus, mais ne trouve pas trace du deuxième tome (chez Agora, tout est vide, sans doute décimé par les deux jeunes femmes croisées chez Club, chez Papyrus, profusion de tomes 1, 3 et 4, mais aucun exemplaire du 2, titchu). 

Tant mieux finalement, je peux ainsi entamer, dès ce dimanche, le premier tome.  Si j'aime, je commanderai immédiatement la suite sur le net.  Avec livraison en express, pour éviter une éventuelle crise de manque.

  

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