On le connaissait comme le terreau du lobby juif actif sur notre sol et ses
démonstrations de léchages de tout ce que le monde politique de ce pays compte
de croupions influents, avaient fini par entrer dans les habitudes mondaines
parisiennes.
On pourra
noter au passage que les mêmes politicards qui font mine de s’indigner
aujourd’hui des innommables saloperies que les soldats israéliens infligent aux
gazaouis, se battent, et se battront comme des chiffonniers une fois l’an pour
aller s’assoir à une table du diner du CRIF afin d’y recevoir
leur leçon de géopolitique proche-orientale et, comme s’il en était encore
besoin, la liste des bons sentiments qu’il convient d’adopter envers le peuple
martyr.
Cet attroupement annuel de faux culs constituant une provocation suffisante par
ses relents de propagande communautariste, on aurait pu imaginer que le
CRIF, après les 10 derniers jours de carnage perpétrés par
l'armée israélienne, l’aurait joué profil bas.
C’était bien mal connaitre ce ramassis de nationalistes en habits de
respectabilité.
Les plus inspirés n’ont rien trouvé de mieux que d’organiser
un défilé de soutien à l’action d’Israël dans les rues de
Paris.
Difficile de faire plus ignoble.
Mais c’est bien connu, les odeurs d’égout ne sont pas un repoussoir pour les
cloportes. Ainsi dans ce cortège obscène voué à l’idolâtrie sioniste, on
appréciera à leur juste valeur les déblatérations habituelles des rabbins, mais
aussi les divagations de quelques personnalités venues défendre le bien fondé
de l’épuration par le vide organisée par les sbires du peuple élu.
A commencer par celles de M. Enrico Macias, qui, si mes
souvenirs sont bons, chantait combien il souhaitait malheur à celui qui touche
un enfant. Un beau refrain qui ne l’empêchera pas de crier dans tous les micros
son soutien à 100 000 % de l’opération militaire israélienne.
L'expression d'un fanatisme viscéral propre à lui faire oublier que ses
outrances verbales aux accents pied-noirs ne font que cautionner le spectacle
journalier de ces dizaines de petits corps de gamins gazaouis arrivant
déchiquetés dans les hôpitaux de Gaza encore debouts .
Voilà donc de quelle manière le CRIF et sa horde de
sympathisants patriotes accompagnent de leurs vœux le rouleau compresseur
hébreu qui va finir d’anéantir les quelques familles palestiniennes rescapées
de tant d’années d’oppression et de tyrannie dans cette bande de terre déjà
largement dévastée.
Que l’armée donne aujourd’hui le coup de grâce à une population civile qui n’a
d’autre alternative que de subir après avoir été souillée, ne gêne pas aux
entournures tout ce beau monde drapé de l’étoile de David.
Cette même étoile de David que des tortionnaires de sinistre mémoire avaient
collé sur le bras de leurs aïeux avant de les envoyer aux confins de la
barbarie.
Quand on assiste au spectacle indigne de ce fan club indécent
applaudissant l’entrée des chars de Tsahal dans Gaza et leur pilonnage
meurtrier, on se prend à se demander si les leçons tragiques de l’histoire ont
encore un sens, même chez ceux qui en ont écrit les trames de leur
sang....