Cet attroupement annuel de faux culs constituant une provocation suffisante par ses relents de propagande communautariste, on aurait pu imaginer que le CRIF, après les 10 derniers jours de carnage perpétrés par l'armée israélienne, l’aurait joué profil bas.
C’était bien mal connaitre ce ramassis de nationalistes en habits de respectabilité.
Les plus inspirés n’ont rien trouvé de mieux que d’organiser un défilé de soutien à l’action d’Israël dans les rues de Paris.
Difficile de faire plus ignoble.
Mais c’est bien connu, les odeurs d’égout ne sont pas un repoussoir pour les cloportes. Ainsi dans ce cortège obscène voué à l’idolâtrie sioniste, on appréciera à leur juste valeur les déblatérations habituelles des rabbins, mais aussi les divagations de quelques personnalités venues défendre le bien fondé de l’épuration par le vide organisée par les sbires du peuple élu.
A commencer par celles de M. Enrico Macias, qui, si mes souvenirs sont bons, chantait combien il souhaitait malheur à celui qui touche un enfant. Un beau refrain qui ne l’empêchera pas de crier dans tous les micros son soutien à 100 000 % de l’opération militaire israélienne.
L'expression d'un fanatisme viscéral propre à lui faire oublier que ses outrances verbales aux accents pied-noirs ne font que cautionner le spectacle journalier de ces dizaines de petits corps de gamins gazaouis arrivant déchiquetés dans les hôpitaux de Gaza encore debouts .
Voilà donc de quelle manière le CRIF et sa horde de sympathisants patriotes accompagnent de leurs vœux le rouleau compresseur hébreu qui va finir d’anéantir les quelques familles palestiniennes rescapées de tant d’années d’oppression et de tyrannie dans cette bande de terre déjà largement dévastée.
Que l’armée donne aujourd’hui le coup de grâce à une population civile qui n’a d’autre alternative que de subir après avoir été souillée, ne gêne pas aux entournures tout ce beau monde drapé de l’étoile de David.
Cette même étoile de David que des tortionnaires de sinistre mémoire avaient collé sur le bras de leurs aïeux avant de les envoyer aux confins de la barbarie.
Quand on assiste au spectacle indigne de ce fan club indécent applaudissant l’entrée des chars de Tsahal dans Gaza et leur pilonnage meurtrier, on se prend à se demander si les leçons tragiques de l’histoire ont encore un sens, même chez ceux qui en ont écrit les trames de leur sang....