HOMMAGE A GAZA, 1
HOMMAGE A GAZA, 2
HOMMAGE A GAZA, 3
Ahmad EL ARABI
………
Les oiseaux ont écrit leurs oraisons funèbres et m’ont égaré
les champs se sont dénudés et m’ont accueilli
va loin dans mon sang! va loin dans la farine!
pour que nous tombions malade de la patrie simple et
du jasmin probable
ô Ahmad le quotidien!
ô nom de ceux qui sont à la recherche de la rosée
et de la simplicité des noms
ô nom de l’orange
ô Ahmad l’ordinaire!
comment as-tu effacé la différence verbale
entre le rocher et la pomme
entre le fusil et la gazelle?
il n’y a pas de temps pour l’exil et pour ce chant
Nous irons dans le Siège jusqu’à la fin des capitales.
va en profondeur dans mon sang
deviens des échelles
ô Ahmad l’Arabe.. résiste!!
il n’y a pas de temps pour l’exil et ce chant
Nous irons dans le Siège
jusqu’au quai du pain et des vagues
voici mon domaine, le domaine de la patrie
immuable:
la mort devant le rêve où un rêve se meurt sur les slogans
va en profondeur dans mon sang
et va en profondeur dans la farine
pour que nous attrapions la maladie
de la patrie simple
et du jasmin probable
………
Mahmoud DERWICH
Traduction: Ethel Adnan et Samir Kassir
LES PARABOLES DE L’APRÈS-MIDI
EN HOMMAGE A GAZA
« La différence qu’il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que de temps en temps les oiseaux s’arrêtent de voler ! » COLUCHE
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