Les différents cycles de la Lanterne Magique me donnant fortement envie de rechercher des perles cinématographiques, voici une petite digression personnelle pour marquer un temps…mort.
Un film d’animation de René Laloux, Roland Topor et Jacques Sternberg, ici datant de 1964.
L’humour noir est une forme d’humour qui souligne avec cruauté, amertume et parfois désespoir l’absurdité du monde, face à laquelle il constitue une forme de défense. Il consiste notamment à évoquer avec détachement, voire avec amusement, les choses les plus horribles ou les plus contraires à la morale en usage. Il établit un contraste entre le caractère bouleversant ou tragique de ce dont on parle et la façon dont on en parle. Ce contraste interpelle le lecteur ou l’auditeur et a vocation de susciter une interrogation. C’est en quoi l’humour noir, qui fait rire ou sourire des choses les plus sérieuses, est potentiellement une arme de subversion. Empreint de fatalisme, pathétique par certains côtés, cet humour est forcément une source de gêne. Certains présentent d’ailleurs cette gêne comme un de ses ressorts, dans la mesure où le rire qu’il provoque doit gêner, voire donner honte, faire hésiter celui qui en rit entre sa réaction naturelle, le rire, et sa réaction réfléchie, l’horreur ou le dégoût. Suivant les cultures il évolue entre désespoir et raillerie et sera plus ou moins accepté en fonction de la force des tabous qu’il titille.
Mais l’humour noir n’a pas de tabous, par définition c’est son terrain de prédilection. Et, Il ne faut pas confondre humour noir et moquerie, l’humour, même noir, restant un trait de l’esprit, qui préfère rire des choses pour n’avoir pas à en pleurer. (Wikipédia)