11 janvier 2009
Temps de lecture
L’autre soir, Petite Femme et moi sommes allées dîner dans un restau tibétain que nous aimons bien, qui propose une petite carte goûteuse à des prix très corrects. L’endroit est habituellement plein à craquer. Or là, nous n’étions que trois tablées – non pas que l’établissement ait changé de propriétaire ou de cuisinier pendant notre absence aux USA, mais comme nous l’expliqua la patronne, à cause du froid. Les Parisiens se méfient des trottoirs verglacés, du froid qui pénètrent les vêtements, et préfèrent rester à la maison. Cela peut se comprendre.
Depuis, je me suis dit que certainement, cet hiver devait avoir un impact similaire sur les activités culturelles : si les gens n’ont pas envie de braver le froid pour aller au restaurant, je suppose qu’il en est de même pour assister à un concert ou une pièce de théâtre. Je serais curieuse de savoir si quelqu’un s’est intéressé à la question… Je sais bien que le froid a malheureusement des conséquences nettement plus redoutables que celles que j’évoque ici, n’empêche, je m’interroge.
Peut-être peut-on espérer que cela va faire augmenter le taux de lecture des Français : rien de tel qu’un bon livre à déguster sous un plaid dans son canapé pendant qu’il gèle dehors.
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