Étude de texte (ou comment prendre les enfants pour des truffes...)

Publié le 12 janvier 2009 par Tequila49
Marguerite, la cane, vivait dans une ferme avec son papa et sa maman. "Ne t'aventure jamais hors de l'enclos, lui recommandaient-ils, Casimir, le chat, rôde toujours dans les environs."
Une barrière fermait l'enclos [rien de tel pour arrêter un chat qu'une barrière, c'est bien connu !], et Marguerite passait sa journée à jouer avec les poules, les oies, et, à l'occasion, avec Émilie, la vache.
Un jour, Marguerite demanda à la limace [c'est étonnant, tiens, une limace avec une coquille sur le dos] de jouer avec elle. Elles étaient toutes les deux en train de courir [une variété de limace à pattes, sûrement ! ], quand un papillon bleu s'en vint survoler l'enclos.

Tous droits réservés
Jusqu'à ce jour, Marguerite n'avait jamais vu de papillon. "Où vas-tu ?" interrogea t-elle. [Ses parents ne lui ont visiblement pas appris à ne pas parler aux inconnus, ni à se montrer polie... mais passons...]
"Je vais voir les bleuets dans les champs" répondit le papillon. "Accompagne-moi, et je te les montrerai". [Tiens, pourquoi pas des sucettes ?]
Marguerite passa sous la clôture et se mit à suivre le papillon. "Voici des bleuets, des tulipes, des renoncules !" s'écria le papillon en virevoltant au-dessus des fleurs. [Les bleuets sont... bleus. Ah non, tiens, ce sont les tulipes. Pas de marguerites, à la part la petite cane.]

Tous droits réservés
Tout à coup, on entendit un bourdonnement. Une abeille survint. Le papillon l'aperçut et s'envola aussitôt. [Les abeilles mangent les papillons, c'est bien connu !]
"Ce trèfle donne vraiment le meilleur miel", dit l'abeille. Elle en offrit un peu à Marguerite, et ramena le reste à la ruche. [Les fleurs produisent donc directement le miel ! Les abeilles ne font que le transporter vers la ruche ! Moi qui pensait que... non, laissez tomber, c'était très bête de ma part...]
Marguerite regarda le ciel, elle remarqua une hirondelle qui planait. L'abeille la vit aussi. "Il est temps que je m'en aille", dit-elle. Aussitôt, elle pris son envol. [Trouillarde !]
L'hirondelle montra à Marguerite les nuages dans le ciel et son nid sous une gouttière. [Les nuages dans le ciel... ah ben ça valait bien la peine de prendre tous ces risques...]
Mais derrière le grand orme, Casimir, le chat, guettait. Il commença de s'approcher. L'hirondelle, l'ayant vu, salua Marguerite et s'éleva dans le ciel. [Chez nous, les hirondelles attaquent les chats menaçants. Mais bon... c'est plus simple de s'envoler en laissant la copine se débrouiller toute seule, bel exemple !]
Et Marguerite se retrouva seule devant Casimir. Par chance, l'étang était tout près. [ça, pour de la chance...]
Là, Casimir ne pourrait la suivre. Elle s'y précipita, et appelant sa maman se mit à barboter vers l'enclos. [Ben oui, appelons maman, tiens, maintenant, qu'elle vienne s'interposer entre le chat et sa progéniture. Ah ça, hein, quand on a les foins, d'un coup, maman, elle est bien utile. Par contre, faire ce qu'elle demande...]
Tous droits réservés "Les Aventures de Marguerite", par Attilio & Karen, Éditions J. Dupuis.