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Crouler sous les mites

Publié le 14 janvier 2009 par Didier T.
Les mites, ces sales bestioles, en plus de mes gants se sont attaquées à deux de mes gilets. La plaie !
J’ai acheté des boules à mites blanches ET des pastilles de cèdre en forme de cœur.
Et je pourrais peut-être demander un peu de cash à Monsieur Julien Dray pour remplacer la partie détériorée de ma garde de robe. Je suis certaine qu’ils ont de beaux tricots chez Colette, la boutique chic, dont Monsieur Dray est bon client (1000 € par ci, 1500 € par là…Je n’en demande même pas tant).
Certains s’insurgent de l’atteinte à la vie privée dont est victime M. Dray ; L’Est républicain a publié ses comptes bancaires via un rapport de Tracfin, la cellule antiblanchiment du Ministère des finances.
Bien sûr, alors que certains rêvent de grandes réformes dans l’Education nationale, les ennuis de M. Dray qui impliquent un syndicat lycéen tombent à point. Evidemment.
Il n’empêche que cela n’excuse en rien ses comportements financiers ambigus et assez petits. Partir avec une mademoiselle à Milan ou à Rome dans un hôtel de luxe, c’est franchement pathétique.
Le parti socialiste a évité le pire (contrairement à l’Assemblée nationale qui lui a accordé un prêt). Imaginez un instant Monsieur Dray, un temps candidat à la direction, aux commandes rue de Solférino. Le PS ne serait pas seulement pauvre en idées il serait également pauvre en Euros, l’argent allègrement dilapidé chez Van Cleef & Arpels, Rolex, Ritz et autres enseignes aux noms tellement socialistes.
Bon, j’arrête là mes moqueries, car Monsieur Dray pourrait bien porter plainte contre Les Diablotintines. Il s’attaque à la presse et aux internautes indélicats au nom de la sacro sainte présomption d’innocence (en même temps, innocence c’est pas mal vu comme terminologie, car utiliser des comptes domiciliés en France pour faire du trafic de montres de luxe avec l’argent de l’Assemblée nationale et d’une association depuis longtemps dans le collimateur des RG, faut être bougrement « innocent », pour ne pas dire un peu « benêt ») et ma situation financière actuelle ne me permettrait malheureusement pas de faire face aux frais juridiques (probablement proportionnels aux prix des montres chez Cartier).
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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