de Sylvie Germain aux éditions Albin Michel
J’ai beaucoup aimé ce livre, l’histoire est très intéressante et j’ai surtout apprécié l’écriture de très belle qualité, époustouflante même parfois… Peut-être des moments un peu en longueur, mais c’est bien là le seul bémol face à ce roman…
4ème de couverture :
Les Bérynx : une famille ordinaire, avec son patriarche autoritaire, ses mures affairées, ses enfants fragiles, ses secrets non partagés et son lot de drames. Et il y a Pierre, qui vient de se greffer sur cette famille comme une sorte d’ange gardien dont on ignore presque tout, homme à tout faire, mais aussi à tout défaire. Jusqu’au jour où il disparaît sans laisser d’autres traces que les brèches qu’il a ouvertes en chacun.
Roman des origines autant que de la construction de soi, « L’inaperçu », comme « Magnus », fait coexister le plus sombre de l’Histoire et des tragédies individuelles avec l’imprévisible, la puissance de l’imaginaire, les rêves les plus fous, tout ce qui échappe à l’emprise du temps et permet d’inventer son destin.