Wall-E

Publié le 17 janvier 2009 par Tequila49
Je me rends compte que je ne vous ai pas encore parlé de Wall-E, sans doute parce que je suis très mitigée à propos du dernier-né de chez Disney... autant j'adore le petit robot si touchant pendant la première demi-heure, autant le reste de l'histoire au mieux m'indiffère, et au pire m'agace terriblement.
A une époque que j'espère très lointaine, la Terre n'est plus qu'un vaste champ d'ordures, déserté par les humains et laissé aux mains de robots nettoyeurs, les Wall-E. Sauf que les humains sont partis depuis si longtemps à bord de leur splendide vaisseau, l'Axiome, qu'ils ont oublié tout ce qui les rend humains, assistés par l'équipage robotisé qui s'occupe de satisfaire, et surtout de devancer, voire commander, tous leurs désirs. Les voilà donc réduits à l'état de véritables "couch potatoes", comme le disent si bien les américains, chacun au sein de sa bulle, à ignorer les autres et leur environnement.
Sur Terre, il ne reste plus qu'un seul Wall-E en état de fonctionnement, un robot qui à force de temps et de solitude (tempérée uniquement par l'amitié d'un petit criquet)... s'est emprunt d'humanité. Chaque jour, tout en continuant sa mission de nettoyage, il récupère toutes les bricoles fascinantes qu'il déniche... avant de les ajouter à sa collection personnelle, dans une véritable caverne d'Ali-Baba éclairée par des guirlandes de Noël. Et il se détend chaque soir devant la télévision, en regardant avec envie des classiques du cinéma, dont l'histoire est bien sûr à des années lumières de sa petite vie. C'est ainsi que lorsqu'EVE débarque dans sa vie, larguée par un vaisseau pour contrôler la présence d'une forme de vie végétale sur Terre, Wall-E tombe éperdument amoureux de la jolie sonde blanche aux formes douces, mais aux manières désastreuses.

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Et c'est là que les p'tits gars de l'animation de Pixar ont fait un travail extraordinaire... parce que franchement, donner des sentiments à un robot aussi carré que Wall-E, ça n'a pas du être une mince affaire. Mais il n'y a pas de doutes, ils ont fort bien réussi, et Wall-E ne peut qu'attendrir et faire rire... les enfants, tout du moins. Pour les adultes, c'est sans doute difficile de ne pas lui trouver un côté pathétique, et terriblement triste.

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Réalisé par Andrew Stanton. Sorti le 30 Juillet 2008.
(Il y a quelques semaines, les sites habituels n'avaient pas encore de coloriages de Wall-E, mais j'en avais trouvé ...)