La ville de toutes les nostalgies

Publié le 18 janvier 2009 par Fuligineuse

"Requiem" d’Alain Tanner

Il semble qu’on ne puisse pas en finir avec Lisbonne comme lieu d’improbable nostalgie, même quand on n’y a jamais mis les pieds…

L’an dernier, il y avait eu le roman de Pascal Mercier, Train de nuit pour Lisbonne ; puis j’étais retournée voir Dans la ville blanche, film d’Alain Tanner. A la faveur de la rétrospective que la Cinémathèque consacre actuellement (et jusqu’au 15 février) au cinéaste suisse, je suis allée voir son Requiem, adapté du livre d’Antonio Tabucchi. Evocation de l’errance d’un écrivain, Paul, dans Lisbonne écrasée par la chaleur d’un dimanche de juillet, et des ses rencontres avec des vivants et des morts, des morts surtout, on ne fera pas la différence. Jusqu’à la rencontre suprême – suprême dans les deux sens du mot : 1) supérieur à tout le reste, 2) ultime – avec le Lisboète majeur, Fernando Pessoa himself. Là, je suis confuse car… je n’ai toujours pas lu Pessoa, tout au plus quelques poèmes, en tout cas pas son Livre de l’Intranquillité autour duquel je tourne sans me décider à y entrer. Bon, personne n’est parfait…

Fuligineuse