« Rome, 18 mai [1950]. Visite ce matin aux Thermes de Caracalla (…). Les ruines doivent être aimées pour elles-mêmes ; avec leur silence, les pins et les ifs, les oiseaux et les nids, elles conviennent aux doux plaisir d’un cœur mélancolique, aux rêveries à la femme aimée, le dixième jour après son départ, ou tout autre genre de rêverie, comme d’être chef de partisans ou général en retraite. »
Roger Vailland, Écrits intimes (Gallimard, 1968), p 216
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