Bonjour tout le monde !
Me voilà de retour pour un second volet de "Bon Pour Les Oreilles".
Cette fois-ci, imaginons que nous venons de nous endormir, et que le rêve commence à nous emmener au-delà des portes de la réalité.
Que le mix commence !
(Source : ici)
Tout doucement, "As Tears Go By" du groupe beatbox Naturally 7 nous aide à sentir la douceur et le moelleux du lit et des oreillers... Nos yeux se ferment volontiers et, le sourire au lèvres, comme avec une bonne berceuse, nous sombrons peu à peu dans le sommeil réparateur...
Là, inspiré par la météo actuelle, nous déambulons dans un paysage enneigé baigné de soleil, tranquillement, joyeux, mais balade :) . Ce son, malgré tout joyeux, repris d'une illustre chanson du grand Serge Lama, est tiré d'une superbe compilation du label Makasound et interprété par R.Wan : "Je suis malade".
Puis le temps se gâte un peu... Les nuages s'amoncèlent : il est temps de s'enfoncer plus loin dans le songe. D'un coup de pied, nous partons pour le ciel devenu nuageux, telle l'illustration de cet article... Tout ceci sous le son pesant de Morcheeba avec leur titre "Blindfold". Nous accélérons petit à petit, virevoltant, vrillant, les bras écartés, les yeux bridés par la force de la vitesse...
Perçant la couche de nuages, nous nous retrouvons dans un espace sombre, dépourvu de lumière... La musique lancinante du thème de 28 Jours plus tard, créée par Jon Murphy, nous angoisse un petit peu... Nous sentant oppressé, espionné, presque touché, nous apercevons alors une lumière au loin, vers laquelle nous fonçons rapidement...
L'environnement s'illumine alors de milliers d'étoiles scintillantes. Sous l'explosion symphonique de l'Orchestre Philarmonique de Berlin couplée à l'un des plus grand thème de Scorpions "Still Loving You", nous ralentissons la cadence, profitons du spectacle, ouvrant grand les yeux et les oreilles, regardant naître et mourir étoiles et planètes, filer les étoiles glacées, s'entrechoquer les boules de roche... La Création s'opère ici... Distinguant une petite planète au loin, nous filons vers elle, la regardant grossir petit à petit, repérant la multitude de détails la composant... Nous choisissons notre lieu d'arrivée puis nous posons doucement...
Nous décidons alors de dévaler la pente de cette colline en courant... Vers cette forêt en contrebas... A ses portes, nous sommes accueillis par d'immenses troncs. Une fois dedans, nous déambulons de chemins en sentiers, à travers la nature folle... Le "Requiem pour un con" de Gainsbourg, interprété par le groupe F.F.F. nous accompagne dans notre observation de cet écosystème...
D'un battement de cils, comme pour confirmer le titre de la chanson précédente, nous nous retrouvons en pleine ville... Grouillante de monde. Nous sommes comme invisibles, regardant la vie s'écouler en accéléré, au son de Mad In Paris "Paris à le blues", alors que nous nous déplaçons à vitesse "normale". Le ballet des voitures, des bus, des métros et trains...
Puis tout devient flou, d'un coup, et nous sommes transporté dans un paysage désertique, ressemblant à l'Australie. avec l'entêtant son de didgeridoo de l'instrumental "Didjital Vibrations" joué par Jamiroquai. L'outback, si désert d'apparence, se révèle bien vivant. Nous l'explorons avec l'aide d'un Shaman aborigène...
Enfin, nous sortons de notre rêve... Et là, nous comprenons que la gastro nous a eu... Dans le réveil : "constipation blues" de Sceamin' Jay Hawkins, en live à l'Olympia... aïe... :)
Bon rêve m'ssieurs dames ! (et gaffe à la gastro)
Vous pouvez retrouver mes playlists Deezer à cet endroit : http://www.deezer.com/user/mistermez