Culan, petite ville du Coeur de France...

Publié le 21 janvier 2009 par Entete

Le 13 décembre dernier, une dédicace dans la petite ville de Culan. Que de souvenirs d'enfance, à cet endroit ! Autrefois, Jean-Jacques parcourait à vélo les routes des environs... Y revenir pour dédicacer son livre n'a pas manqué de provoquer une certaine émotion, et aussi des retrouvailles.
Voici tout d'abord l'article paru le 31/12 dans la Nouvelle République, et quelques photos prises ce jour-là.
(avec toutes nos excuses, n'ayant pas pu apporter la qualité nécessaire à l'article scanné afin qu'il soit lisible, nous avons été obligés de le re-saisir)

Culan

Samedi dernier, dans sa Maison de la Presse, Isabelle Dumont a installé un petit salon étroit mais confortable, pour accueillir un écrivain au parcours aussi atypique que courageux et, qui plus est, a débuté tout près de là, à Vesdun.

Dans les années 50, nombreux étaient les enfants abandonnés ou retirés à leurs parents que l'on plaçait dans des familles. Ces enfants de l'Assistance, comme on les appelait alors, étaient parfois accueillis dans le but de se procurer un complément de ressources pour la famille les recevant ! Mais pour la plupart d'entre eux ils devenaient, avant tout, un nouvel enfant de la famille qui leur donnait alors tout son amour. Ce fut le cas pour Jean-Jacques Ablin : " J'avais été abandoné, je partais dans la vie avec un gros handicap et peu de chances de m'en sortir ! Eh bien ils allaient bien voir ce qu'ils allaient voir ! " De fait, il n'eut de cesse de se battre pour prouver que tout est toujours possible avec de la volonté, du courage et de l'obstination. Et, d'échecs en réussites, il est parvenu à devenir quelqu'un comme son copain René (plus connu sous le nom d'Hervé Vilard), avec lequel, entre autres, il a beaucoup partagé et dont il est resté proche.

Avec Kim, son épouse qui a si bien su transcrire ce vécu, il a signé son Itinéraire d'un entêté à un public enthousiaste et conquis. Il n'a pas caché son plaisir de rencontrer des personnes l'ayant connu tout gamin, et pour lesquelles il est resté le petit Jean-Jacques qui n'oublie pas ses origines et surtout pas sa Maman Louise, qui l'a aimé comme son propre enfant.

(avec tous nos remerciements à Mme Annie Blouin, correspondante de la Nouvelle République)

Et puis, voici une photo du château de Culan, une énorme forteresse qui a bien de quoi marquer un esprit d'enfant. Jean-Jacques a été élevé à environ une dizaine de kilomètres. Voici bien longtemps, Jeanne d'Arc avait séjourné dans ce château. Quelques siècles plus tard, ses abords furent le terrain de jeux du petit Jeannot et de ses copains...