Je ne manque de rien conduit par mon berger
Il abreuve ma vie aux sources ruisselantes,
Restaure en sa justice mon âme languissante.
Par de verts pâturages il veut me diriger.
Son bâton, sa houlette ont lieu de rassurer
Quand je marche en vallée de mort et de tourmente.
Face à mes ennemis à la haine puissante,
Une table garnie tu as su me dresser.
Tu oins mon front soumis d’une huile parfumée,
Remplis jusques au bord une coupe embaumée.
Je suis environné de bonheur et de grâce,
Demeurerai toujours en ton temple éternel
Jusqu’à l’heure ou mes yeux enfin verront ta face,
Et je contemplerai mon berger paternel.
Châteaudun, octobre 2008