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Les larmes de la bergère : réponse à Jules

Publié le 09 janvier 2009 par Irène Pauletich
Les larmes de la bergère : réponse à Jules
Jules, via Annick qui a lu le livre aux enfants de Panissière, me pose une question intéressante :

"Qu'est devenu le méchant sorcier ?"

Cette question est très pertinente. Souvenons-nous, un vilain sorcier jete un sort au berger, qui s'endort sans espoir de réveil tandis que son troupeau va traverser bien des dangers. Heureusement les fées (et l'amour) sont là pour tout arranger.

Je pense, mon jeune ami Jules, que le sorcier dans ce conte représente le mal.
Bien-sûr il aurait du être puni, mis en prison, exilé sur une autre planète, écrire 100 pages en punition...
Mais dans mes contes, il y a toujours quelque chose à comprendre entre les lignes...

- ) Le berger au début du conte semble heureux avec ses moutons, mais il lui manque quelque chose d'important, apprendre à accepter l'aide des autres (les fées) et partager sa vie, son troupeau avec une femme, avoir des enfants.

En l'endormant, le sorcier lui rend un peu service, car il est obligé de tout accepter ce qui lui manquait et qu'il ne voyait pas quand il était réveillé, accepter que son troupeau puisse prospérer sans lui, que le fromage va se faire et être vendu.
 
Le sorcier n'est donc pas vraiment méchant complétement (d'ailleurs regarde l'illustration, Isa a dessiné le sorcier comme une ombre plus que comme un personnage) et puis souviens-toi, les fées veillent pour qu'il ne revienne pas briser le bonheur du berger. Il est sans doute déjà dans un autre de mes contes, prêt  à aider les choses à bouger pour un autre personnage.

Mais évidement ce sont les enfants qui comprennent et qui décident.

Merci Jules por ta question.
Je t'embrasse

Mamirène

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce livre, c'est là




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