The duchess

Publié le 23 janvier 2009 par Anaïs Valente

J'adore les films en costumes d'époque.  J'adore les histoires d'amours impossibles.  J'adore Keira Knightley.

Alors vous pensez, aller voir un film en costumes avec Keira dans une histoire d'amour impossible, c'était limite nirvanesque.  Et Ralph Fiennes en vilain mari pas gentil.  Sans oublier un brun ténébreux en guise d'amant.  Si Keira n'avait pas les lèvres refaites à la perfection, ce qui gâche selon moi son charme naturel d'antan, tout serait parfait (paraît qu'elle nie, mais je ne me trompe pas, elle avait une lèvre supérieure toute fine toute mignonne, pas ce gros boudin pulpeux, diable).

Donc, pour vous résumer, Georgina est l'ancêtre de Lady Di (apparemment c'est l'info du siècle en matière de promo, mais comme l'a dit Keira, la vie de Georgina se suffit à elle-même, sans que celle de Lady Di vienne s'y intégrer comme une réplique).  A l'époque, les femmes ont juste le droit de se taire (celui qui ose dire « c'était le bon temps » peut sortir) et d'épouser celui que l'on choisissait pour elle.  La voilà donc devenue épouse d'un Duc qui n'a qu'une ambition : avoir un héritier.  Pas de bol, elle lui donne des filles... pas content le Duc, je vous le dis.  L'ambiance à la maison n'est pas folichonne, je vous le dis.  Mais des événements vont transformer leur vie...

Je n'en dis pas plus, histoire que vous ne me haïssiez pas si vous n'avez ni vu le film ni lu quoi que ce soit à son sujet.

Je dirai juste que Keira est sublime.  Divine, comme d'habitude.  Que Ralph Fiennes joue vachement bien le vilain pas beau quand-même beau.  Que c'est une histoire captivante qui m'a fait me dire, minute après minute « merci mon dieu de m'avoir fait naître actuellement et pas à cette époque ».  Même si les robes de l'époque me font baver d'envie.  D'envie juste, car ballonneuse comme je suis, j'étoufferais vite dans ces corsets-instruments-de-torture.  Bref, les femmes étaient juste des poules pondeuses.  Pondeuses de mâles, si possible.  Dure réalité.  Le film est dur, et, comme c'est une histoire vraie, on s'attache sans doute plus encore aux personnages et à leurs vies parfois peu enviables. 

J'en ai encore eu confirmation : j'adoooore Keira Knightley (même si je l'ai préférée dans Orgueil et Préjugés, bien plus fraîche, espiègle et à la lèvre supérieure fine). 

A voir !

(pour le concours, c'est bientôt...)