Quand la Boum est sorti au cinéma, je n'avais pas l'âge. Je me suis rattrapée depuis, et je connais autant de répliques cultes de la Boum que de Dirty Dancing (en vrac « on laisse pas bébé dans un coin », « si en vacances j'rencontre personne, j'rencontrerai jamais personne », « c'est un homme, il a une voix d'homme », « JOOOOhnny »).
Et moi j'aime Sophie Marceau. Dans l'étudiante. Dans Firelight. Entre autres.
Donc j'avais envie de voir « De l'autre côté du lit », passque les lancements me faisaient rire. Et passqu'il y avait Sophie Marceau, et que Sophie dans une comédie, c'est suffisamment rare pour devoir se voir. Et puis y'avait Dany Boon, que je n'aime pas trop comme humoriste, mais qui me fait mourir de rire aux enfants de la télé.
Donc j'ai vu.
L'histoire : un homme et une femme, mariés ensemble, font le pari d'échanger leurs vies durant un an : elle deviendra femme d'affaires, il deviendra père au foyer créateur de bijoux.
Mon verdict : tout le comique du film est repris dans la bande-annonce.
Si j'aurais su, j'aurais maté juste la bande-annonce, ce qui aurait suffi, c'est clair.
Bon j'exagère un tantinet, je sais. C'est pas le navet du siècle. Juste celui de janvier 2009 peut-être. Je l'avoue, y'a de bons moments. Mais trop peu à mon goût. C'est trop cliché, trop exagéré. A dessein, sans doute, au vu de la voiture de Sophie, du GSM de Sophie, de l'intérieur de Sophie. Il fallait marquer clairement la différence homme / femme, pour que l'échange soit très flagrant.
Je trouve que ça aurait pu être fait avec bien plus de subtilités, qui auraient, d'après moi, encore accru le comique du film.
J'ai appris au générique que ce film était tiré d'un livre d'Alix Girod de l'Ain. Le livre doit être mieux, j'en suis convaincue.
J'ai aussi appris au générique que ce film était dédié « à mes grand-parents » (siiiiiiiiiiiiiic). Oserais-je envoyer « le savoir écrire » au réalisateur ? Passque pour rappel, et je cite (extrait de mon livre publié avec l'autorisation de l'auteur) : Les mots composés commençant par "grand" (grand-mère, grand-rue, grand-place...) ne prennent pas la marque du féminin mais bien celle du pluriel : des grands-mères, des grands-tantes.
(pour le concours, c'est tout bientôt)