Un bout de texte comme ça en passant parce que j’ai pas écrit grand chose

Publié le 23 janvier 2009 par Eleken

L’espèce humaine en était retombée à son plus bas niveau depuis bien longtemps. Juste au-dessus des rampants. Bien en dessous de l’humanité au sens où nous le percevions jadis. Pourtant, nous aurions pu nous en douter. Les prémices étaient toutes là. La décadence, l’immobilisme, l’absence de repères forts, de moments forts, de combat dans la vie de chaque individu. Ce que l’humain appela son âge d’or était en vérité le plus sombre de ses moments. Un temps où un enfant qui naissait ne devait pas se battre pour vivre. Un moment où tous grandissaient sans connaître la faim ou la peur. Où tout était donné sans effort. À ce moment déjà où nous aurions dû le savoir, l’Humanité était perdue.

Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Huit cents ans de guerre planétaire. Et à la fin. Elle ne s’est pas arrêtée cette guerre. Il n’y avait simplement plus personne pour comprendre, savoir le faire. Se battre. L’humain est retombé à un tel niveau d’avilissement et de brutalité qu’il lui faudra à nouveau un millier d’années pour ne serait-ce que se remettre à construire un nid. D’abord, il y a eu cette courte période au début du conflit. Cela a duré moins d’un siècle, pas même cinquante années. L’embrassement. Le feu a recouvert la terre. Les bombes, leurs armes, ont ravagé leurs plus grandes villes. Mais cette technologie s’est très vite épuisée. Une fois les infrastructures produisant l’énergie détruites, il devenait évident que toute forme de technologie s’épuiserait très vite. Après les morts directes sous les bombardements, la guerre se mua. Elle ne fut plus une guerre d’idéologie, mais pour se nourrir. Une guerre de la nourriture. Les bombardements avaient fait un milliard de morts. La faim en fit cinq. Pendant les siècles qui nous ont amenés jusqu’ici. Il ne reste que des ruines… Ces êtres plus prêt de la bête que de l’Homme… Et nous.

— Eleken,
Avec les exam qui approchent, je me focalise un peu sur mes cours :p