Magazine Journal intime

Gaza...and now?

Publié le 23 janvier 2009 par Princesstanit

J'écris avec la tyrannie des misères
j'écris avec mes processions de poète errant
j'écris avec les jachères sèches de la terre
j'écris et la colère gronde dans mon cœur transparent*

Les troupes israéliennes se sont rétractées de la bande de Gaza. Ce retrait signe la fin d’une période qui nous a révoltés, chacun à sa façon, qui a intensifié la haine pro israélienne dans le cœur de tous. Qui a également réveillé l’opinion internationale à travers des manifestations dans les différents coins du globe. Ce génocide a gravé dans nos mémoires des images fort violentes, surréalistes. Des images de peine, de cri, de douleur, de sang qu’aucune fiction ne serait capable de reproduire avec une telle perfection et réalité. Il a appuyé notre capacité à ne rien faire, de là ou nous sommes, intensifié notre révolte aussi interne soit elle. Renforcé notre conscience de cette faiblesse, on n’est pas capables de sauver des vies, on n’est pas capables de caresser la

joue de cet enfant qui souffre, on ne peut consoler cette mère qui a perdu ses enfants.

Aujourd’hui reste une ville détruite et délabrée, des orphelins qui ont perdu leurs proches, des personnes sans avenir, sans endroit ou loger. 3 semaines qui ont réussi à instaurer la peur au cœur des habitants et qui incitent plusieurs d’entre eux à partir et à quitter cette terre, car ils n’ont plus les moyens de survivre. Etait ce le bute depuis le début? Emmener la population à partir, à quitter sa terre ?? Continuer dans la lancée de la politique de terreur ?

« Chaque peuple vit dans un pays, sauf nous, notre pays vit en nous. »

Écrire car c'est notre force, car on ne peut tendre les mains, on ne peut se révolter, comme on le veut, juste le pouvoir d'étouffer un cri pas assez fort pour camoufler celui d'une honte.

j'écris avec cent milliards de balles à tirer
dans la cervelle des bobards les jambes des voleurs
la couronne des bavards la bourse des guerriers
le calcul des imbéciles sur l'échelle des grandeurs*

La seul paix en vue dans la terre sainte est la paix des cimetières…palestiniens.

* Moncef Ghachem, " Car vivre est un pays ", Ed. Caractères, 1978


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