J'aime les lémuriens

Publié le 23 janvier 2009 par Fuligineuse

Je les ai rencontrés lors d’un voyage à Madagascar. Pas un vrai voyage, bien sûr, un voyage virtuel grâce aux images de la télévision. L’émission n’était pas consacrée à eux mais à leur cadre de vie, la forêt. Et puis on les a vus, suivis, écoutés, plusieurs espèces proches mais différentes : les lémuriens.

Informations glanées sur Internet (où l’on trouve aussi de nombreuses photos) : Les lémuridés (Lemuridae) constituent l'une des cinq familles actuelles de primates lémuriformes. Ce sont les « vrais lémuriens », les lémurs ou makis. Les lémuriens sont exclusivement malgaches, hormis deux espèces récemment introduites aux Iles Comores.

Les mains des lémuriens sont proches de celles de l'homme. Tout comme les pieds, elles comportent cinq doigts très minces, dont l'un est opposable aux autres, élargis à leur extrémité et munis d'ongles, sauf le deuxième, qui possède une griffe leur permettant de gratter leur fourrure ou celle de leurs congénères.

Leur nom vient du latin lemures « âmes des morts, spectres », car ils sont si farouches et peu visibles qu'ils ont fait penser à des fantômes.

Ce petit animal a un nez pointu, une fourrure épaisse, de longs doigts crochus et une queue plus longue que son corps et (pour le « maki catta ») ornée d'anneaux blancs.

Le lémurien vit en groupe, il est un fin grimpeur et champion à la course. Il vit surtout au sol mais se construit aussi un refuge dans les arbres. Il peut sauter d'une distance de 10 mètres, ce qui lui permet de voyager d'arbre en arbre sans descendre au sol. Il est herbivore et actif durant le jour. Il se nourrit de feuilles, de bourgeons, de petits fruits.

Souvent la fourrure du lémurien est blanche et noire, tachetée comme celle d’un panda. Elle semble très douce. Ils ont des visages aussi humains que certains singes et souvent une expression douce et triste. On dirait qu’ils comprennent combien la vie peut être mélancolique. Ils poussent des cris flûtés et modulés sur divers tons, qui s’entendent de très loin.

En les voyant j’ai ressenti une grande empathie et une familiarité immédiate. Je suis sûre que dans une autre existence, j’étais un lémurien. Peut-être que je saurais encore communiquer avec eux.

Fuligineuse

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