Chaque saison, dans chaque série, il y a un, voire plusieurs, épisodes que l'on dit "stand-alone". Ceux qui ne font pas avancer le schmilblick (la trame de la saison, quoi...). Suivant les séries, les saisons, l'humeur du spectateur, le talent du réalisateur et des scénaristes, ces épisodes peuvent être très pénibles, comme ils peuvent parfois être délicieux.
J'ai passé un très joli moment devant ce Desperate Housewives... sans doute aussi parce que le "guest" (celui qui débarque dans la série pour juste un épisode, il faut vraiment tout vous dire ?), le guest, donc, c'est Beau Bridges, qui a haussé les sourcils et levé les yeux au ciel comme personne pendant des années dans StarGate.
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Incarné en homme à tout faire, Beau (alias Eli) a définitivement tout fait pour nos Desperate Housewives pendant ces années à Wistéria Lane... Qu'il s'agisse de ramener Penny à sa working girl de mère qui l'oublie dans la voiture, de garder pour Bree l'ébauche de son livre de recettes qui deviendra un best seller, de sortir Gaby de sa solitude, de dire à Susan combien il l'admire de croire si fort en l'amour... et de rassurer Eddie sur son pouvoir de séduction. La seule pour laquelle il a finalement été impuissant, et c'est pour elle qu'il va aider toutes les autres, c'est Mary-Alice, qui avait été la première à lui accorder sa confiance.
Et puis ce serait difficile de bouder son plaisir alors les personnages occis ou liquidés de diverses manières reviennent lors de ces savoureux flash-backs... Certes, tout cela n'a pas fait avancer le schmilblick, mais c'était drôlement bon quand même.