Magazine Journal intime

Nos jouets 70-80

Publié le 25 janvier 2009 par Anaïs Valente

Vous avez envie de pousser des petits hooooooooooo, des grands rhaaaaaaaaaaaaaaaaa, des cris d'extase, des soupirs de bonheur, des ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii joyeux et des hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii hystériques ?

Nan je ne vais pas vous conseiller un nouveau vibro, ni vous proposer une recette pour grimper aux rideaux.

Je vais juste vous conseiller de lire, si vous êtes de ma génération, ou presque, « Nos jouets 70-80 ».

Déjà, rien que la couverture est orgasmique (oui, j'utilise ce mot fort et plein de symbolisme, car il colle parfaitement à la sensation dingue que j'ai eue en découvrant cet ouvrage) : c'est Grosquick qui présente cette collection fabuleuse de jouets de mon enfance (et de la vôtre).  Grosquick c'est celui qui disait « Nesquick, on en a une énooooorme envie » et qui a été détrôné par un lapin malin mais bien moins sympa, passqu'il était trop gros et pas assez diététiquement correct.  Jeté comme un malpropre.

Merci les auteurs (Sébastien Carletti et Vincent Dubost), d'avoir réhabilité Grosquick.

Ensuite, rien qu'au vu de la couverture, j'ai déjà poussé plusieurs cris : rhaaaaaaaaaa les petits poney, rhaaaaaaaaaaaaa monchichi, rhaaaaaaaaaaaaaaaa le téléphone en bois Fisher Price, et rhaaaaaaaaaaa l'arbre que j'avais demandé à Saint-Nicolas (et j'avais reçu l'arbre à bidibules, ô rage ô désespoir, récit ici), rhaaaaaa les bidibules (ben oui je les aimais bien quand-même), rhaaaaaaaa le jeu donkey kong orange, rhaaaaaaaaaa la tête à coiffer.

J'ai poussé tellement de rhaaaaaaaaaaaaa que j'en ai presque perdu la voix.

C'est dire si le contenu de l'ouvrage m'a fait pousser d'autres rhaaaaaaaaaaaaaa d'extase.

Et réaliser combien je fus une Cosette dans mon enfance, car y'a plein de jouets dont j'ai rêvé et que j'ai jamais jamais jamais eus.  Mais que faisait Saint-Nicolas, non d'une petite pipe en bois !! 

Ainsi, j'ai pas eu de barbies (juste une pâle imitation que j'ai toujours quelque part dans une armoire), j'ai pas eu de jeu électronique (juste utilisé ceux des amis), j'ai pas eu de bisounours, j'ai pas eu Simon (mais keske j'ai joué avec), j'ai pas eu de bébé qui ressemblait à un bébé (avec un corps en tissu).

Et j'ai pas eu l'arbre magique.

Mais j'ai eu le télécran (cet écran magique qu'on effaçait en le secouant), j'ai eu l'école Fisher Price, j'ai eu les disques à mettre dans des jumelles rouges et qui racontaient une histoire en images, j'ai eu le Rubiks cube, j'ai eu la caravane Playmobil, j'ai eu une poupée de chiffon mauve genre Sarah Kay, j'ai eu Charlotte aux Fraises (enfin c'était pas Charlotte mais sa copine aux cheveux roses bouclés), j'ai eu une monchichi fille qui pleurait et j'ai eu des mako moulages.

Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.

En bonus dans le livre, les photos d'enfants de mon époque au milieu de leurs jouets de mon époque : tordant et émouvant à la fois.  Y'a même un mioche avec MON arbre jamais reçu, je bave de jalousie.

Moi je dis que ce livre devrait être remboursé par la Sécu, car c'est le meilleur antidépresseur que j'ai testé ces dernières années !

A vous la plume... parlez-moi de vos jouets, passque si ça tombe j'ai eu les mêmes et je l'ai oublié !  Comme dirait ma filleule, lachez les com', histoire qu'on se fasse une séquence nostalgie en bonne et due forme.

nosjouets



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