Magazine Journal intime

sérendipité, quand tu nous tiens

Publié le 25 janvier 2009 par Tilly

sérendipité, quand tu nous tiensHou, que ce mot là est vilain (je trouve). Mot laid, mais qui définit un bien bel état d'esprit, ouvert, libre de toute contrainte, propice à la créativité, à la découverte de nouveautés, au progrès, et caetera.

J'étais il y a quelques jours plongée dans un bain de sérendipité .

C'était dans le grand amphi de la Faculté de Pharmacie de Paris, pour le cinquante-sixième Carrefour des Possibles .

illustration empruntée sans autorisation à Jacques Rouxel, via les Chroniques de la propriété industrielle et de l'innovation

LA VRAIE DIFFICULTE, CE N'EST PAS TELLEMENT DE TROUVER DES IDEES ... C'EST DE SAVOIR RECONNAITRE UNE BONNE IDEE QUAND ON EN VOIT UNE.

sérendipité, quand tu nous tiens
Parmi les coups de projecteur et les dix projets innovants présentés ce soir-là, j'ai été touchée par la présentation du XO, l'ordinateur à cent euros pour les pays en développement. Destiné à l'origine aux enfants, son ergonomie conviendrait peut-être aussi aux anciens, avec un écran et un mode de saisie adaptés.

sérendipité, quand tu nous tiens
Dans un autre style, le napperon-lecteur (webnapperon 2.0 !), dispositif ultra simplifié et malin pour consulter les informations venant de divers sites ou réseaux sociaux. On place la photo du petit-fils sur le napperon, et on est mis en communication vidéo via skype, ou par messagerie, avec lui, directement et sans aucune autre manipulation.

Malheureusement il n'y pas d'image disponible de la radio numérique wifi Diabolo qui était présentée en bleu, blanc et rouge. Design et usabilité sympathiques, cette radio sert également de terminal pour afficher et diffuser des informations de santé et entrer en contact avec les aidants.

Mais ce qui m'a le plus plu dans cette soirée, ce sont deux brèves rencontres complètement inattendues, donc empreintes de beaucoup de sérendipité :

  1. un jeune homme qui me demande le passage pour gagner l'extrémité du banc abattant où je me suis posée. C'est Charles Liébert rencontré dans les premières réunions de blogueurs parisiens, il y a un peu plus de quatre ans maintenant.
  2. un senior, que je reconnais au premier coup d'oeil alors que si je l'ai vu en vrai (ce dont je ne suis plus très sûre), cela remonterait aux années soixante-dix. C'est Louis Pouzin, alors chef de projet du réseau Cyclades à l'INRIA (les premiers pas de l'internet en France).

Pour rester dans une ambiance de bouillonnante et récréative, je mets en lien par lequel je viens d'apprendre un nouveau mot nouveau : !


Retour à La Une de Logo Paperblog