Samedi soir je suis allée au cinéma. Fait assez rare, pour plusieurs raisons. Premièrement parce que j’ai besoin d’un vrai coup de cœur sur une bande annonce ou des acteurs pour me déplacer. Deuxièmement car j’aime regarder des films toute seule, chez moi, ce qui me permet de pleurer en toute tranquillité si l’envie s’en fait sentir.
Mais là, depuis quelques semaines, je ne pouvais ignorer l’effet que me faisait la bande annonce de Revolutionay Road. Bien que je ne sois fan ni de Kate Windslet, ni de Leonardo Di Caprio (du moins plus depuis quelques années… J’ai bien sûr eu mon épisode Jack Dawson comme à peu près toutes les adolescentes à la même période), il y avait quelque chose dans cette bande annonce qui m’attirait. Et comme j’ai l’habitude de ne jamais lire les synopsis des films avant d’aller au cinéma, je ne savais pas vraiment de quoi ça parlait: petite frayeur donc en voyant les bandes annonces pour des films plus violents et terrifiants les uns que les autres.
Mais non, mon instinct avait vu juste, le film valait le coup.
C’est la tête pleine de questions que j’en suis ressortie: Doit-on se contenter d’ordinaire ? A quel moment la vie bascule-t-elle dans la routine, la facilité et surtout à quel moment la lâcheté finit-elle par nous contrôler ? Et cette phrase:
How do you break free without breaking appart ?
C’est la tête encore pleine de ses images que je vous recommande chaudement ce film. Car, même si c’est le cœur un peu serré que j’ai quitté la salle, je pense depuis qu’il était plein d’espoir. A l’image de cette réplique, griffonnée dans mon petit carnet sur le chemin du retour:
If being crazy means living life as if it matters I don’t care I’m completely insane.
I just wish I am.