On va pouvoir observer jeudi s'il est vrai que maintenant "quand il y a une grève, personne ne s'en compte".
Ce propos sarkosien a d'ailleurs été démenti par une autre phrase plus récente sur le scandale que représente la "grève" du syndicat SUD à la SNCF. Changement de ton: lorsqu'un mouvement réussit, on met en avant la "prise d'otage" et on menace de restreindre encore le droit de grève. La résistance prendra forcément d'autres voies si la grève ne constitue plus un mode d'expression valable.
Tant mieux: la gratuité tient la corde quand il s'agit d'un service payant . Lorsqu'il est gratuit, Sarkosy a raison: infirmières et urgentistes ont fait grève des mois sans qu'on s'en aperçoive, pour la bonne raison que ça gène personne: ils continuent de travailler. là encore, de nouvelles formes sont à trouver.
La remise en cause des droits au travail n'est pas la seule atteinte du pouvoir à nos libertés. De plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer une berlusconisation voire une poutinisation du sarkosisme. Comme dit l'autre, si ça continue, va falloir que ça cesse...
"C'est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites." John Locke