le téléphone

Lorsque Père Porphyre décida d'édifier pour des moniales le monastère de la Transfiguration à Milési sur une colline, dans un endroit dépourvu de tout, il considérait qu'il était important qu'il y ait l'électricité et le téléphone.

« Le téléphone devrait être en fonction jour et nuit afin que des sœurs y répondent pour apporter consolation à toutes les personnes blessées qui désespèrent de la vie. Ces sœurs les guideraient ainsi par leurs paroles vers le Grand Consolateur, le Christ. Les âmes en seraient sauvées ; elles en seraient remplies d’une lumière céleste, celle que leur dispenserait la grâce de Dieu. » (Γ. Πορφυρίου, «Βίος και Λόγοι», εκδόσεις Ι. Μονή Χρυσοπηγής Χανίων)

C'est en effet ce qui se passait hier chez nous. On lit tranquillement, et le téléphone du monastère sonne, apportant peines et désespoirs. Espérons que, comme le souhaite P. Porphyre, les âmes en soient sauvées !