Un vendeur d'un hypermarché à Salon-de-Provence a été mis à pied trois jours en janvier pour avoir refusé de travailler le dimanche. Alors qu'il avait indiqué ne pas être volontaire pour travailler les dimanches de décembre, la direction l'avait reçu pour lui indiquer que sa demande serait respectée mais que "dans un souci d'équité" au sein du personnel, il était "possible" qu'il soit amené à travailler. Le salarié avait indiqué qu'il ne viendrait pas et s'arrangerait avec ses collègues. Or, le 14 décembre, le salarié ne s'est pas rendu à l'hypermarché alors qu'il était censé travailler sans s'être arrangé avec des collègues, selon la direction, qui reproche aussi à l'employé des problèmes d'étiquetage dans son rayon. En conséquence, elle l'a mis à pied trois jours. La CFDT a souligné :
"C'est non seulement scandaleux mais, à notre sens, totalement illégal (...) Le directeur a voulu faire un exemple pour le volontariat à venir".