Samedi, lors du Conseil national de l'UMP, le président a défendu ainsi la pression mise sur l'Irlande pour la forcer à adopter le traité de Lisbonne :
"Je sais que j’avais fait un petit peu débat quand j’avais dit à nos amis irlandais qu’ils devraient revoter, mais je leur dirais, de la même façon, que c’est toute l’Europe qui s’est portée à leurs côtés quand leurs banques ont failli être emportées par la crise financière. Toute l’Europe ! Pas un n’a manqué !"
Henri Védas fait remarquer que cette assertion est malhonnête :
"Il serait plus juste de dire que l'UE ne s'est, in fine et après débats, pas opposée au plan de sauvetage national des banques irlandaises par le contribuable irlandais."