1, 2, puis 3 !

Publié le 28 janvier 2009 par Nathalie Seguenot
Tempête microbes et mouchoirs qui volent. Pipettes et sirops en avalanche. Lit, draps et sueur. Maison sanatorium. Ça empeste la maladie et la température qui grimpe en flèche. C’est insupportable. Exit ! Sortir pour aller où ? Tapis de gadoue et de boue qui colle. Aux pieds, à l’humeur, aux envies. Rester cloitrer encore et encore. Fin de semaine grève et vendredi école. 7 jours pour un éther granité de marbre triste. Un corps à l’envers sous la peau, fragile. Il nous reste le week-end et 3 jours qui suivent pour vivre comme des amants perdus. 3 petits jours pour se retrouver, comme de petites vacances en début de semaine. 3 jours câlins et jeux d’amoureux pour enfant maternelle. Ouf ! Souffler un peu ! Quelques heures dans la journée pour redevenir lovers lovés, love contre love. Des moments inspirés par notre envie de nous. Toujours. Malgré l’enfant, malgré le froid et malgré les tourments, un nid doux, souvenir d’hier. Respirer. Adieu contraintes et horaires. Obligations et siestes. 7 heures et demi rien que pour nous. Egoïstes. Oui ! Après presque 5 années de parents modèles, il nous faut de l’océan, du large et du néant. Ne pas s’oublier dans ce tourbillon d’ange roux qui nous vampirise parfois. Trop c’est trop, 2 c’est bien aussi…