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Comment bien occuper un congé maladie !?!

Publié le 29 janvier 2009 par Tazounette

Comment bien occuper un congé maladie !?!

Ce matin, après avoir amené mes puces, je suis rentrée chez moi pour prendre mes médocs et accessoirement aussi pour attendre l’ouverture des magasins et éviter de me cailler les miches dehors en attendant l’ouverture desdits…

Je suis partie juste avant l’heure d’ouverture de mon magasin fétiche pour aller dans une grande surface « beauté » comme ça existe ici…

Il se trouve que comme une fois sur deux je ressors ratée de chez le coiffeur, j’ai décidé de me prendre en mains « toute seule », comme une grande ! Au cours de mes nombreux ratages, j’ai pu remarquer que les coiffeurs étaient plus doués pour les coupes que pour les couleurs.

Enfin, plus doués, c’est vite dit, disons moins mauvais !?!...

J’ai donc décidé de me prendre une boîte de « casting » de l’Or*al, couleur « ébène », vu que les coiffeurs rebutent toujours à me colorer en « noir », je vais le faire moi-même toute seule. Ras-le-bol qu’ils me fassent un pseudo-foncé, qui éclaircit au bout de 3 semaines…

Je veux « noir », j’aurais « noir », non mais !

Une fois sortie du magasin, ma boîte en poche, je repasse par la voiture, déposer les petits paquets puis pars gaiement vers MON magasin : un dépôt-vente de grandes marques. Je farfouille dans les derniers soldes et trouve mon bonheur, au rez-de-chaussée d’abord, puis je monte à l’étage où se trouvent les chaussures et les jeans.

Les jeans et moi c’est une vraie et grande histoire d’amour. Je dois en avoir une bonne huitaine. Mais je n’en ai jamais assez. Si j’en vois un avec une coupe un peu différente, je craque. Et si je craque, j’achète… Mais là, je ne craque pas sur un jeans. Enfin pas directement : un blouson jean doublé fourrure. Et ce blouson il est collé à un jean que j’ai et qui me va bigrement bien. Yes, la classe !

Je rentre chez moi avec mes paquets. Fais quelques essayages de tenues. Puis forcément, comme ça ne peut pas attendre, j’opte pour mon jean fétiche et le fameux blouson. Ils sont collés. Yes, trop fort. Ce jean, je l’ai depuis 3 ou 4 ans facile et je trouve enfin un blouson pour aller avec ! Je frime donc ! Toute seule, chez moi ! Et oui !

Puis décide qu’il est temps de me faire la couleur.

J’attrape une petite serviette de bain bleu-marine en regardant longuement mes draps de bain, non sans me dire que c’est inutile tout de même, il ne faut pas pousser ! J’arrive avec le matos dans ma salle de bains taille mouchoir de poche, il faut bien le dire... Je connais la procédure : je déplie le papier, lis les instructions, ouvre la petite boîte avec les gants en plastique, assemble les deux parties du flacon et j’agite. Je rince mes cheveux et hop, vas-y que je vais pour appliquer le produit. Et là, par un malencontreux coup du sort, j’agite une dernière fois le flacon. Qui n’est plus obstrué.

Et voilà une rafale de gouttes de produit qui échouent sur mon jean favori.

Comment ce geste a pu avoir lieu ? Je rembobine la scène un certain nombre de fois, impossible de savoir le pourquoi du comment !

Si c’est pas du bol, ça… 4 ans que j’ai ce jean, il est comme neuf depuis et le jour où je lui trouve le blouson, paf, je le tâche ! Et pas qu’un peu, hein ! Une rafale de gouttes sur toute la cuisse gauche, avec 2 qui sont plus proche de la taille de flaques. Finalement, le put* de drap que j’ai regardé comme une carpe, j’aurais mieux fait de m’en faire une jupe. Ou de me foutre à poil ou en string (quoique j’aurais trouvé le moyen de le tâcher lui aussi, vu comme je suis douée !) dans ma salle de bains avant d’entamer ma couleur « home-made »…

Bref, je continue de vider le produit, de bien passer partout, de bien étaler. Et avec les gants en plastique qui font deux fois mes mains, c’est pas facile, facile, je peux te le garantir ! Sans compter que sous tes doigts, tu sens que dalle !

Quelle idée, mais quelle idée j’ai eue là… Sans compter les gouttes qui coulent sur ma baignoire. Au début, c’est pas inquiétant, c’est clair, presque incolore. Et puis plus le temps passe, plus ça fonce ! Bon en même temps, j’y suis allée franco, hein, « ébène » direct ! Alors y’a plutôt intérêt que ça fonce !

Ensuite, on laisse poser entre 10 et 15 minutes. Non sans passer moult fois devant le miroir, s’assurer que le produit ne coule pas trop partout, puis re-malaxer pour être sûre qu’il y en a autant partout, qu’on ne se retrouve pas avec une couleur « à pois » ou « à rayures »… Enfin, essayer à tout prix que le « home-made » passe totalement inaperçu !

Je regarde le désastre sur mon pantalon ! J’ai jugé bon de passer une lingette puis du savon dessus. Le truc inutile. Je sais pas pourquoi on se sent obligé dès qu’on se bousille un froc de vouloir essayer de réparer les dégâts. On sait que ça sert à rien, mais on fait quand même !!!

Plus le temps passe, plus ça fonce. Mon minuteur sonne. Ma peau du front, tempes, bas-joues est grise.

Rapport au fait que quand ça coulait, j’ai essuyé comme j’ai pu avec un gant de toilette devenu ébène depuis et mes gants qui foncent autant que mes tâches et mes cheveux !

Bref, apocalyptique idée de génie que j’ai eu là !!!… Non, fallait au moins que je sois toute seule pour avoir des idées pareilles, et pire, pour les mettre à exécution !…

Je dois avoir un gène qui a muté. Le gène des bourdes à répétition. Le gène du neurone dévastateur.

Si, si, ça doit être génétique, sinon, je ne vois pas !!!

Alors là, théoriquement, je dois écumer la fin du flacon. Puis malaxer, étaler, étendre et répartir partout. Ok, je m’exécute, penchée au-dessus de la baignoire, regardant les tâches se former, glissant vers l’indélébile !

Cool, manifestement en plus, je m’applique à me préparer une bonne matinée de récurage demain matin, pour rattraper mes conneries. Finalement, ça prend peut-être pas si peu de temps que ce que je croyais, de se le faire tout seul… Si on compte les désastres à rattraper ensuite : le pantalon, la baignoire, le lavabo aussi puisqu’on va se regarder dans le miroir toutes les 5 minutes, de peur de ressortir verte, rouge, des fois que les boulets qui mettent les flacons dans les boîtes se seraient gourés de couleur, tu vois le truc ? Pile poil le genre de trucs qui pourraient m’arriver !

Sans compter les gouttes qui tombent à terre entre la baignoire et le lavabo. Non, là franchement, j’ai bien choisi mon occupation !

Ensuite, vient le rinçage, le shampooing et hop, le résultat final. Impeccable ! C’est l’avantage des cheveux courts, pas de risque d’impair, y’a forcément assez de produit dans le flacon pour toute la chevelure…

Résultat : top.

Sauf pour le jean. Qui se retrouve ne plus être assorti au blouson. L’espace d’un instant, on hésite à récupérer le flacon qui a atterri dans la poubelle, on se dit qu’il reste forcément quelques gouttes pour maculer le blouson tout neuf quand tout à coup l’idée de génie : on se souvient que la collègue, quelques jours plus tôt, n’a pas tari d’éloges sur les détachants Dr Beckm*n. M’expliquant même qu’il y avait un flacon par type de taches.

Zou, c’est parti, direction le supermarché du coin.

Hop, rayon détachant. Je zyeute. Je cherche. Je lis. Je recommence. Je rezyeute et je relis. Environ 10 fois. Et rien.

J’ai là un inventaire de toutes les taches sauf la mienne : la teinture ! Rien que dalle ! Youpi ! Quel boulet ce Dr Beckm*n ! Il n’a pas pensé qu’il y avait des femmes qui faisaient leur couleur ailleurs que chez le coiffeur, chez elle, en l’occurrence, dans leur salle de bains, sans avoir pris soin de le faire à poil ! Oh ! Réveil, mon gars !

Bon, je refais le tour, et opte pour le détachant « stylo bille »… J’ai hésité avec « feutres et marqueurs », une fois payé je me suis dit que j’aurais dû prendre l’autre. Quel dilemme, on n’a pas idée ; Put* il pouvait pas proposer un assortiment : « package spécial boulets » avec un flacon de chaque !

Après avoir ramené mes puces, je les colle en pyjama devant la téloche, j’enfile le mien, et m’affaire au détachage… A cet instant précis, je suis sur ma couleur et ses à côtés depuis environ 15h30 et il est bientôt 18h… Je serai déjà sortie du coiffeur, sans tâches inutiles. Réussie, ou ratée… C’est le risque !

Là, je suis réussie mais ma salle de bains et mon jean sont un peu à la ramasse ! Enfin, on ne peut pas tout avoir non plus !…

J’attrape une serviette de bain nonchalamment posée (balancée serait plus exact) sur le chauffage de ma salle de bains quand j’aperçois une auréole d’ébène sur ma serviette bleu pâle. D’où elle sort celle-là ? Mystère. Et évidemment la tâche était posée tout pile sur le chauffage en fonte formant une belle tâche indélébile dessus !

Yes ! Non, vraiment ! Je crois que je vais vider ma salle de bains et récurer du sol au plafond parce que là, je crois qu’en fait j’ai tout repeint avec ma connerie !

Je dois dire que parfois, avec mes idées, je surpasse tout !

Enfin, ce soir, mon jean est ressorti presque nickel. La ribambelle de tâches est partie. Seules restent deux auréoles beigeasses (j’aurais dû prendre « marqueur », je le savais !!!) sises à l’endroit des flaques. Toujours mieux qu’ébène.

Un jean qui a vécu, quoi !

Ma baignoire est toujours grise mais en même temps, comme je ne savais pas quoi faire demain, me voilà rassurée !

C’est dur, hein, tu ne trouves pas de trouver des occupations durant un congé maladie ?

C’est vraiment épuisant !

;o)


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